DANS LE RETRO : Le Stade Quimpérois, aux portes des demi-finales en 1987/1988 (3/5)
En 1987, le Stade Quimpérois changeait de nom pour devenir le Quimper Cornouaille Football Club. Les Quimpérois, pendant l'été 1987, voyaient arriver de nouvelles recrues. Fabrice Picot venait dans le Finistère en même temps que Didier Monczuk, Zivko Slijepcevic, Manuel Abreu, Eugène Ekéké et le nouveau coach Georges Peyroche. Malgré la qualité que possédait ce groupe, Quimper terminait quatorzième avec quatre points d'avance sur le premier relégable. Mais cette année, c'est en Coupe de France que les Blanc et Noir se distinguaient. Après avoir battu en 32° de finale, à Lorient, le Stade Rennais 4-1, puis le SO Cholet (2-1 et 2-0), et La Roche sur Yon (3-1 et 2-2), ils atteindront les quarts de finale qu'ils perdront contre le FC Metz le futur vainqueur de l'épreuve.
Le 10 mars 1988, au match Aller, à Penvillers, devant près de 12.000 spectateurs, les Quimpérois s'imposaient 1-0 avant de se rendre quatre jours plus tard en Lorraine pour le match retour. Georges Peyroche a attendu 20 heures pour le remplacement de Lucien Goadec par Manu Abreu dans la composition de départ. Une fois encore, c'était sur un but de Monczuk que Quimper gagnait. C'était son 33°de la saison et son 33° en Coupe, un joli but marqué de volée, devant les défenseurs messins.
Le 18 mars 1988, devant 13.457 spectateurs, les Messins avaient dû attendre soixante dix minutes avant de marquer le second but par Bernard Zenier. Carmelo Micciche, l'attaquant international, marquait un but fabuleux juste avant la mi-temps. Au cours de cette soirée, celui qui avait joué la saison 1982/1983 à Quimper, était devenu "le petit prince de Saint Symphorien" avec un but et deux passes décisives. Les Messins l'emportaient la rencontre 5-0 avec trois autres buts marqués dans les dix dernières minutes par Zénier (80'), Hinschberger (85') et Kastendeuch (87'). Terminé pour Quimper, tombé avec les honneurs aux portes des demi-finales. Les Messins avec Sochaux, Nice et Reims faisaient partie du dernier carré. D'ailleurs, en cette année 1987/1988, Metz gagnera quatre ans plus tard, celle victorieuse de 1984, sa deuxième victoire en coupe de France aux pénaltys Sochaux (D2). Quimper y avait pourtant crû.
Pour la saison 1988/89 les dirigeants quimpérois recruteront des joueurs expérimentés comme Robert Barraja, José Souto, Michel Ettore, Jean-Luc Ribar et Philippe Mahut et avec ces nouvelles recrues, le club finistérien réalisera un championnat époustouflant en terminant troisième ex-æquo avec le Stade Rennais avec 65 points mais ce sera ce dernier qui disputera le match de pré-barrage à cause d'une meilleure différence de buts.
La formation Quimpéroise : Goals : Thierry Caby, Richard Ruffier, Alain Wantz, Défenseurs : Manuel Abreu, Stéphane Gilet, Florent Philippe, Jean-Philippe Viala, Défenseurs centraux : Alain Garraud, Jean-Luc Sokal, Milieux : Jean-Yves Francini, Lucien Goadec, Didier Jaffres, Philippe Péru, Zivko Slijepcevic, Attaquants : Sadou Do Rego, Eugène Ekeke, Pascal Laguillier, Didier Monczuk, Fabrice Picot
FC Metz : M.Ettore, F.Pons, A.Cartier, C.Lopez, P.Gaillot, S.Kastendeuch, T.Pauk, C.Bracconi, P.Hinschberger (c.) B.Zénier, J.Zanon, E.Black, C.Micciche Entraineur : M.Husson
Remerciement à Jean-Michel Landrein pour l'ensemble des photos
Voir aussi :