Le 02/12/2017

Jean-Marc Furlan: " Il y'a un qualifié et un mort, en coupe. Ce soir, le mort, c'est nous"

Rentré sur Brest immédiatement, sans avoir pris leur douche dans les vestiaires, après leur élimination à Concarneau, les joueurs du Stade Brestois pouvaient s'estimer à juste titre être frustrés de la tournure de ce match du 8ème tour de la coupe de France. Le scénario a été incroyable. Brest regrettait ses deux occasions de 0-3 en deuxième mi-temps dans un temps où Concarneau ne donnait pas des garantis à une qualification. Relativisant le contexte particulier, Jean-Marc Furlan, l'entraîneur du Stade Brestois, ne s'éternisait pas sur de longs discours, préférant retenir la fable finale immuable en coupe, celui du vainqueur et du perdant, du vivant ou du mort dans ces mots choisis.

Jean-Marc Furlan, plus fataliste qu'autre chose face à cette élimination prématurée à Concarneau

Jean-Marc Furlan, coach du Stade Brestois: " Ce qui fait la différence dans ce match a été nos deux occasions à bout portant pour mettre ce 0-3. On ne le marque pas. Le match bascule à ce moment. Tout a basculé parce que nous n'avons pas marqué les buts qu'il nous fallait. Sincèrement, on n'aime pas encaisser des buts. Mais on prend un coup-franc des 30 mètres en pleine lucarne. Et puis le deuxième pareil, le ballon rebondit devant l'adversaire, le joueur concarnois le prend coup de pied extérieur pleine lucarne. Effectivement, c'eut été des actions très élaborées où nous étions en difficulté. En coupe de France, on ne peut expliquer l'élimination ou la qualifcation. Il y'a un qualifié et un mort, et ce soir, le mort, c'est nous. En championnat, c'est différent. En coupe, tu te dis qui est qualifié. La culture à maîtriser et quelques paramètres importants, par exemple, recevoir. La seule chose qu'on peut analyser ce samedi, nous avons eu deux fois le 0-3, c'est le moment où tu peux penser que tu peux faire la différence. Comme dit Nelson Mandela, je ne perds jamais, où je gagne, où j'apprends. On peut apprendre et forger une culture. Nous avons dominé. On ne va pas analyser le match pendant des heures. Nous faisons face à un terrain très difficile qui ralentissait le jeu. Ca ne favorisait pas la vitesse du jeu, la fluidité du jeu. Ca favorise celui qui défend, qui attend en situation favorable de 3-2. Quand l'adversaire mène 3-2 face à 4000 spectateurs qui le poussent, face à un terrain qui ralentit le jeu, ça favorise l'équipe qui attend de se qualifier. La coupe de France est sympa quand le petit gagne. Le peuple français aime ces histoires du petit qui croque le gros. Il fallait faire peut-être un tour de plus pour se retrouver dans cette situation du petit"

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