Face au dernier vainqueur de la coupe de France, Fleury-Loiret, le leader de la D1 et qualifié en 8ème de finale de la coupe d'Europe, la tâche du Brest Bretagne Handball s'annonçait ardue. Le challenge sportif de se confronter à plus fort était indéniablement une source de motivation forcément grande au coup d'envoi. Ambitieux, en course pour une accession en première division, Brest a joué sans complexe dans une première mi-temps équilibrée (18-20, 30'). Or, face à cette machine, une des plus abouties de France, le moindre trou d'air se paie cash. En dix minutes, Fleury a pris ses aises en début de seconde période (21-32, 41'). Une accélération soudaine et spontanée qui mit KO des Brestoises énergiques et combattives, néanmoins avec l'appui de plus de 3.000 spectateurs (29-41). Fleury-Loiret est en demi-finale de la coupe de France. Brest concentre désormais toute son énergie pour son gros rendez-vous de la semaine prochaine face à Besançon.
Maëlle Pelleau en duel face à Darly Zoqbi De Paula.
Avant le combat des chefs face à Besançon (1ère en D2F avec 29 points), le Brest Bretagne Handball (2ème, D2F, 27 points) se frottait au gratin de l'élite nationale avec la meilleure équipe de France du moment, Fleury-Loiret, en route pour un deuxième titre national après celui décroché en 2013. Nullement impressionnées par l'imposant CV de leurs adversaires, les Brestoises prenaient avec coeur ce match, disposé à faire tourner le compteur but avec Elodie Manach-Le Calvé et Marion Limal (4-6, 8'). Les visiteuses avaient la puissance avec l'explosive Laura Kamdop et le bras dévastateur de Alexandrina Cabral Barbosa (7-9, 13'). Cependant, Brest était dans l'allure de ce match de gala. Avec une Nabila Tizi, arme fatale Brestoise qui montait progressivement en puissance (11-12, 18').
La soudaine accélération des visiteuses
A force d'être accroché, le rêve était permis à un impensable exploit tant les Brestoises mettaient du coeur dans les intentions et du talent dans leur expression sur le parquet. La mi-temps était accrochée sur le score de 18-20, porteur d'espoir pour une lutte acharnée afin de quérir le billet en demi-finale. Le discours du coach Ligérien, Frédéric Bougeant, avait touché en plein coeur, à la mi-temps. La métamorphose était totale à la sortie du vestiaires. Ce n'était plus le même rythme, les contres-attaques rapides adverses fissuraient le rideau défensif, perdu dans cette transition attaque/défense mal maîtrisé. L'éclat apparaissait important (19-23, 21-33, 42'). Brest était touché! Devant une telle armada visiteuse, ce temps faible ne pardonnait pas. Brest joua le coup jusqu'au bout pour offrir au public un final dynamique. Et travailler du même coup les gammes pour le match choc face à Besançon. Les Brestoises quittent la tête haute la compétition en quart de finale. En rêvant secrètement revenir pour une double confrontation l'an prochain face à ce même adversaire. Mais non plus en coupe de France (29-41).