Le 12/04/2019

Châteaulin fragilisé par un effectif resserré et dans ses infrastructures

Promu parmi les 28 meilleures équipes régionales, Châteaulin FC priait dès le départ de ce championnat R1 pour être épargné par les blessures, absences ou suspensions. Sa marge étroite par un effectif resserré valait pratiquement des matchs de coupe, à chaque dimanche quand les autres équipes pouvaient se permettre à plus de flexibilité. Cette usure de la performance a été une tendance de la poule retour du CFC, qui n'a pas réussi à recruter des joueurs de R1, à l'intersaison. Cependant, ce match nul accroché chez le leader Trégunc (2-2) a redonné de la vie au groupe de Didier Hascoët et Sébastien Braban. Ce dimanche, à Eugène Piriou, Châteaulin abattra une carte essentielle face à Plouzané B, accentué par Didier Hascoët, comme le dernier virage de la saison.

Le coach du CFC, Didier Hascoët, en grande attente sur ce match de dimanche contre Plouzané B

Châteaulin FC avait trouvé une force collective en fin de saison dernière en R2 par un onze de départ, presque immuable, dégageant une force physique, une culture collective et un enthousiasme probant. La marche de la R2 à la R1 était haute. Le mercato n'a pas donné les résultats escomptés, malgré le nombre de joueurs contactés. Le retour d'Alan Boivin avait compensé le départ du buteur Luc Cloarec pour ses études. Quand les autres entraîneurs comptaient sur un effectif d'une vingtaine de joueurs pour la R1, Châteaulin n'avait qu'un groupe de 13/14 joueurs à ce niveau. L'équipe réserve en D1 constituait également un frein en laissant Châteaulin, comme la seule équipe des 14 en R1, poule A, à avoir son équipe suivante en district. 

Heureusement, l'adversité et la solidarité demeure une valeur principale du CFC. Cette année de R1, à l'image de celle passée des Paotred Dispount en N3, est formatrice. Elle a mis en lumière la faiblesse des infrastructures châteaulinoises. Pas de terrain synthétique, un terrain de la Banine sur les entraînements, rétréci par les intempéries hivernales, un stade Eugène Piriou loin d'être un billard, Châteaulin n'abdique pas mais est conscient de ses limites par rapport aux autres équipes du groupe. " On montre nos limites. La saison est très longue. L'avantage est que nous savions toutes ces données au départ. Mais les affronter nous met dans le réel et le concret. On reste positif! Nous avons effectué une superbe poule aller avec trois points d'avance sur le dernier relégable. Nous sommes plus sujet aux blessures. Sur nos infrastructures, nous faisons avec en nous adaptant. Les équipes de notre groupe ont continué à tourner à trois ou quatre séances par semaine alors que nous n'affichions qu'une séance en janvier. La coupure de la trêve de début d'année, nous a fait très mal", confirme Didier Hascoët.

A quatre points du maintien, la marge n'existe plus. Châteaulin doit gagner ces matchs-clés, à commencer par celui de Plouzané B. " Ces matchs sont des tournants. Il reste six matchs à aborder avec envie et confiance. Tant que mathématiquement, tout reste possible, nous continuerons à nous battre. J'espère jouer le maintien contre Guipavas sur la dernière journée".

En se plongeant sur le dernier mois et demi de compétition, le Châteaulin FC (R1) a reboosté sa confiance, après son match nul chez le leader, Trégunc (2-2). Tout est encore possible pour un maintien, à condition de retrouver la victoire. Et ce dès dimanche, face à Plouzané B.

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