Rémy Le Bourdoulous (coach Lannion FC): " Notre victoire se joue pas à grand chose"
Dans les vestiaires d'après-match à Xavier Trellu, Lannion pouvait souffler en savourant sa qualification au 8ème tour de la coupe de France acquise dans les dix dernières minutes. En rendant un 0-3 lourd pour les locaux, les Trégorrois ont planté leurs banderilles au pire moment pour Douarnenez. Alors que la prolongation pointait à l'horizon, Lannion bénéficie de ce coup de chance pour aller chercher cette différence entre deux équipes qui se sont tenu tout le match. Le sentiment du co-entraîneur de cette équipe costarmorcaine, Rémy Le Bourdoulous.
Lannion a attendu patiemment son heure à Douarnenez
Rémy Le Bourdoulous, coach du Lannion FC: " On ne peut que féliciter notre adversaire. Nous avons joué une très belle équipe de Douarnenez. A aucun moment, dans la préparation de ce match, nous avons pensé que ça allait être facile. J'étais venu voir cette équipe contre Plouay en championnat. J'avais trouvé une équipe avec de la qualité à tous les postes, de vrais joueurs de football, qui sont inspirés avec le ballon. Ils avaient une belle organisation. Physiquement, une équipe affûtée avec un travail de fond derière. Ils étaient en confiance, ils gagnent tous leurs matchs en ce début de saison. Ils marquent et en concède aucun. On savait la tâche difficile. Notre priorité était de nous rassurer défensivement parce qu'on prend beaucoup de buts en championnat. Il fallait être solide derrière. L'entame de match est bonne avec une barre transversale en notre faveur. Ce qui m'a beaucoup plu aujourd'hui reste l'attitude des joueurs. A aucun moment, nous avons montré des signes d'impatience ou d'agacement. Ca pouvait se jouer dans la fin de match. On pouvait même aller en prolongation. C'est un match qui se joue à pas grand chose. A un arrêt de notre gardien pour éviter le 1-1, c'erst clairement le tournant du match. S'ils avaient égalisé, ça aurait mis le feu dans leur stade. On aurait été dans le doute. Là, ça devenait compliqué. Cet arrêt nous a confortés et rassurés. Derrière, nous avons profité de deux décalages offensifs. Nicolas Irien a plié le match. C'est dur pour notre adversaire, ce 0-3. La victoire n'est pas non illogique sur la physionomie mais elle se joue à pas grand chose"
