Antonio Da Mota, prochain coach de la Forêt-Fouesnant
En survolant leur saison dans le groupe A de D3, avec 17 points d'avance sur l'AS Kernével, la Forêt-Fouesnant n'a pas trouvé d'adversaire à sa mesure dans cette division du district en 2016/2017. En coupe, les Coucous ont fait valoir leur prédisposition actuelle à l'étage supérieur, avec une élimination aux pénaltys en coupe de France face à l'Ile-Tudy (D2), idem en coupe de Bretagne face à Bannalec (D1) ou encore en coupe Gonidec, face à Riec/Belon (D2). Pour confirmer ce cycle structurant pour le club, avec l'apparition d'un terrain synthétique flambant neuf, en 2014, la Forêt-Fouesnant a retrouvé une énergie perdue. " Nous avons eu beaucoup de mal à nous remettre de la montée perdue avec Pleuven pour grimper en D1 en 2011/2012. On s'appuyait alors sur une génération de trentenaires. Quand ils ont arrêté, nous sommes logiquement descendus en D3", admet Pascal Ebel.
Jimmy Briand, Nicolas Boudehen, Antonio Da Mota, Pascal Ebel, le quator fort du CA Forestois en 2017/2018
En retrouvant des installations sans commune mesure avec la D3, envié par le grand voisin de l'US Concarneau, la Forêt-Fouesnant connaît actuellement une phase d'ascension bénéfique. " Nous étions relégués en D3, nous avions perdu notre école de football propre car nous étions en entente avec les diables rouges de Clohars-Fouesnant. Se retrouver au fond a été bénéfique. L'arrivée du terrain synthétique a été un boost formidable. Nous avons trois équipes seniors, deux montées en D2 et D3. Nous avons recrée une école de football avec 30 enfants en U6. La dynamique est lancée. Une tribune de 100 places assises arrive bientôt. L'ambition est de raccrocher les wagons avec les autres clubs du Pays Fouesnantais. Nous étions à la traîne mais nous veillons à monter le club progressivement. On aimerait monter dans un futur proche en D1. De toute manière, l'arrivée d'un entraîneur est un souhait. Si nous étions en D3, nous ne l'aurions pas fait", précise Jimmy Briand, co-preésident du CA Forestois.
A 47 ans, résidant à la Forêt-Fouesnant, Antonio Da Mota est loin d'être un inconnu au CA Forestois. " Ca fait 17 ans que je suis président. Depuis le temps que j'essayais de le faire venir", glisse malicieusement Pascal Ebel. Fortement lié à l'US Portugaise, Antonio Da Mota avait exprimé son désir d'être entraîneur, à l'issue de la saison. " J'en avais envie. Au Portugais, je ne pouvais pas. Il y'avait trop d'affect. J'y crois car je sens un potentiel dans ce club. C'est jeune. Les installations donnent envie. L'idéal pour étoffer le groupe en qualité serait d'associer un joueur par ligne en D2. Le groupe a été champion avec une très bonne avance. Il y'a déjà de la qualité à l'intérieur. La D2 sera d'un autre niveau. Il faudra être prêt car l'exigence sera plus forte", reconnaît Antonio Da Mota, qui prendra au cas où une licence de joueur. Au côté de Nicolas Boudehen, confirmé dans ces fonctions d'ajoint, le CA Forestois remercie le travail de Hervé Masson, qui s'est occupé de cette équipe fanion pendant trois ans. L'année accomplie veut tout dire sur la qualité de son apport à ce groupe.
