Après deux cleans-sheets de suite, à Ty Eugène, suite à des victoires face au Quimper Italia B (3-0) et celle d'amplitude face à Pleyben (8-0), les Paotred Briec avec un Thibault Pinot, serein dans les buts, un " Back Four", costaud, avec Lionel Bernard/Florian Guichoux, et sur les côtés, Alexandre Courtès et Adrien Le Moigne, difficile à prendre en défaut, une tour de contrôle au milieu, Maxime Le Stanc, se sont logiquement défaits de l'ES Langolen, dans le derby phare du Pays Glazik, en D1, poule D. Agissant à sa main, pouvant accélérer au besoin, devant même se mettre à l'abri bien plus tôt, Briec s'est même fait peur d'un possible retour langolinois, avec le puissant, Zac Miradji, en pointe offensive, mais ce 2-0 final était presque un minimum syndical tant les locaux auraient pu ( du) concrétiser plus largement leur domination sur le terrain. Langolen, qui a vécu deux maintiens miracles, le premier à l'AS Melgven (2021/2022) et le deuxième sur tapis vert, l'an dernier, avec les 3 points reçus face au FAR Logonna ( joueur suspendu en face), l'ES Langolen s'est battue, a tenu avec la baraka de son gardien, Clément Cable, auteur d'un énorme arrêt sur une frappe enroulée de Bryan Pinot (53'), mais les visiteurs ont manqué de poids et d'arguments dans la tenue de ballon pour mettre plus à revers cette équipe rouge et noire, solide sur ses terres.
Légende: Les Paotred Briec ont logiquement remporté le derby glazik face à l'ES Langolen.
Dans un match finalement au poids plus important pour Langolen que pour Briec, ce derby Glazik a attiré une centaine de personnes, à Ty Eugène. Mis pour la première levée à 15h30, Briec n'a pas tardé à emballer ce match. La vitesse de Tom Coré a mis à l'épreuve, dès le départ, les Mahorais de l'Etoile, avec une prise d'intervalle, entre Hamidou Souf Daoud Djadiril et Ahmed Salim Irchard.
Face au gardien, Tom Coré la frappait directement sur lui, sans angle possible (3'). Il sera bien précis, quatre minutes plus tard, après un bon service de Maxilme Le Stanc, son finish, ce coup-ci, ne laissait aucune chance au portier langolinois (1-0, 7').
Menés au bout de sept minutes de jeu, les joueurs de Jean-Michel Basset et Johann Jamet étaient déjà mis en difficulté. Subissant et agissant plus par contre, avec les lames de Zak Miradji, ce dernier rappelait à la toute vigilence, car il était capable sur un rush d'annihiler toute la partition locale. Parti tout en vélocité, il butait sur Thibault Pinot, au dernier virage de sa montée vers le but (28'). Tom Coré lui répondait dans la minute, mais Clément Cable évitait le KO pour son équipe.
A 1-0, à la pause, sur un terrain non roulé depuis plusieurs semaines, les conditions ne favorisaient pas l'expression du jeu. Parfois, il était même préférable de ne pas toucher la balle sur une passe, pour dribbler son opposant avec l'espoir d'un rebond toppé directement sur la pelouse. Briec accentuait la pression, voulant passer la deuxième au plus vite. Décidément, ces débuts de mi-temps se révélaient trébuchantes pour les Langolinois, qui cédaient à nouveau en reprise du deuxième acte, par l'élégant Noah Rannou, qui n'avait pas besoin de multiples munitions, pour trouver la cible (51').
Au contraire de Bryan Pinot, le Phocéen, très malchanceux sur cette partie, qui aurait au vu de son match, méritait un but à ce derby. Il avait tout fait pour concrétiser définitivement la victoire briécoise, à la 53ème, l'enroulant parfaitement, mais Clément Cable sortait l'arrêt grande classe de ce match, en se détendant à l'horizontale et la repoussant en corner. Maxime Le Stanc ratait aussi le cadre (57'), avant que Bryan Pinot, dans ses envolées "Juninhesques" ne tape deux fois, les montants sur coup-franc, une barre et un poteau (60', 65'). Passé ce redoutable assaut briécois des 20 premières minutes, les Briécois décidèrent de débrayer leur pignon de vitesse, pour gérer sereinement leur fin de match.
Un jeu dangereux qui avec un but des visiteurs, aurait pu leur donner plus de sueurs froides, mais Langolen avait beaucoup couru sur la première heure, face à la domination adverse, et n'avait plus d'essence dans le moteur, en l'absence de trois pièces importantes, dont le meneur de jeu, Clément Jacq, qui aurait apporté sans doute une couleur technique différente à l'expression offensives des visiteurs (2-0).