Après une coupure de quelques années avec le tennis, Sabrina et Steven Duluard, frère et soeur reviennent au tout premier plan sur cette tournée estivale des tournois dans le Sud-Finistère. Très complices et proches dans la vie, ils vouent pour le tennis une vraie passion. Au tournoi de Penmarc'h, ils ont tracé leur route jusqu'en finale. La victoire ne s'est pas partagée en famille puisque Steven Duluard s'est incliné face au Douarneniste Olivier Rodriguez. Peu importe, l'essentiel est maintenant de vivre à fond ses moment sur les courts.
Le virus de la balle jaune les a gagnés très jeune. Une passion qui les a rapprochés, jusqu'à en devenir une activité professionnelle. Le parcours est similaire, avec un sport commencé très tôt. A 3 ans, même pour Steven, qui suivait les pas de sa soeur sur ses premiers tournois. " Nous avons sept ans de différence. Noius avons gagné quelques tournois ensemble. J'aime tellement le tennis que j'en avais fait mon métier en étant monitrice à Plomelin, Quimper, Pluguffan, Le Guilvinec et Penmarc'h. J'ai maintenant ouvert mon cabinet de massage thaï traditionnel à Pont l'Abbé. Une complète reconversion mais après un arrêt de cinq ans, la compétition me manquait. Je joue beaucoup mieux, bizarrement. Mon niveau a augmenté. C'est vraiment agréable et je me prends moins la tête", explique Sabrina Duluard (15/1), vainqueur en finale à Penmarc'h de la joueuse de Landivisiau, Amy Patte (6-0, 7-5).
Même s'il s'est incliné en finale face à Olivier Rodriguez, Steven Duluard a retrouvé foi dans le tennis, après une coupure de deux ans. Lui aussi retrouve un niveau qu'il n'avait plus connu depuis longtemps. " J'étais sur le circuit depuis 20 ans. Je me suis éclaté sur ces deux derniers mois à jouer au tennis. Je me suis entraîné tous les jours, pendant un mois en mai. Après, je me suis surpris à faire des perf' de suite. Cinq victoires sur des 3/6, quelques unes sur des 2/6. Je vais retrouver mon classement 4/6 voir même le dépasser".
Vivre de sa passion est la clé du bonheur
Dès septembre, il entrera en formation, à Rennes pour être diplômé d'état tout en mettant en pratique sur les courts du Guivinec et Penmarc'h, du mercredi au samedi. " Vivre de sa passion est la clé du bonheur. Je ressens l'envie de trasmettre et je suis à l'aise dans le relationnel. Je pense avoir cette pédagogie nécessaire pour être professeur de tennis. Bizarrement, ce sont les deux clubs que je n'ai pas contacté, qui se sont rapprochés de moi".
Il n'arrivera ps en terre inconnue puisque sa soeur, Sabrina, y avait déjà exercé les mêmes fonctions de 2007 à 2010, à Penmarc'h et au Guilvinec. Attachés à leur sport et au cocon familial, les Duluard se sont offert une vraie cure de jouvence, dans ces tournois d'été. Le plaisir retrouvé, la performance n'en est que meilleure sur les courts.
