Le 06/02/2018

La grande salle rentre dans sa phase concrète

Lors de la visite de Alain Béral, le président de la ligue nationale, à Quimper, ce mardi, la grande salle à Quimper est entrée dans une phase concrète et avancée. Ce projet structurant pour Quimper Bretagne Occidentale a été validé par une étude de faisabilité reçue en ce début d'année 2018 par les acteurs politiques. L'horizon se porte à une construction 2022/2023, pour un investissement estimé entre 25 à 30 millions d'euros. Les grandes lignes de cette étude, dévoilée par le maire de Quimper, Ludovic Jolivet, a été dans une capacité supérieure à celle du départ. De 3.000 au départ, elle sera plus sur une capacité de 4.000 places déclinées au sport de haut-niveau, à la culture, aux concerts mais aussi à un ensemble de pratiques comme au scolaire ou à d'autres sports. Cet appel d'air par rapport à des structures vieillissantes comme la salle Michel-Gloaguen datant des années 50, sera certainement un des évènements les plus importants dans le domaine du sport depuis ces décennies du 20ème siècle, à Quimper.

Alain Béral, Bernard Kervarec, Ludovic Jolivet, unis dans un développement du haut-niveau soutenu par des structures concordantes.

L'enclenchement pour la grande salle a porté son accélération en ce début d'année 2018. Incertaine quant à un endettement des finances publiques, les décideurs politiques de Quimper Bretagne Occidentale seront amenés la semaine prochaine à se projeter sur la viabilité de cet investissement comumunautaire, après le rapport achevé de l'étude de faisabilité. Sur un horizon de quatre ans, la construction de cet outil donne une envergure supplémentaire à la politique sportive. " Je ne crois pas qu'un club sportif de haut-niveau ne doit porter la responsabilité d'un tel outil. Le risque est évident et trop grand pour un objet unique et réservé à un club. Cette salle mérite plusieurs pratiques sportives pour une rentabilité de la structure. Le sport, la culture, les évènements doivent y être associés. L'intérêt est d'avoir une vie quotidienne et des évènements", souligne Ludovic Jolivet. 

L'exemple d'une pratique mono-discipline dans les exemples de Orchies au Basket, redescendu à l'étage N1M au basket-ball ou Le Mans avec une Arena Football pour un club tombé de la Ligue 1 à la construction au championnat DH, sont une confirmation de la dangerosité de consacrer son investissement à un usage unique. 

Dans cet horizon 2022/2023, l'Ujap Quimper par son président, Bernard Kervarec, s'inscrit complètement dans la vie de la grande salle. " Ce sont plutôt de bonnes nouvelles. L'Ujap s'inscrit entièrement dans ce projet". Cette salle à grande capacité donnera le ton d'une vie collective sur 20 à 30 ans. Le sport est par nature incertain ponctué par un système de montées/descentes inévitables à l'issue d'une saison. Le président de la ligue nationale de basket-ball, Alain Béral, réfléchit à des championnats tenant en compte le risque de financement de ses oeuvres collectives. " Nous ne sommes pas partisan d'un système NBA avec des ligues fermées. Par contre, on réfléchit à une protection des clubs en Pro A ou Pro B, pour les structures qui partent sur de tels moments d'investissement". Comme évoqué, l'objectif de l'Ujap Quimper, ou d'autres clubs potentiellement intéressés comme le Quimper Volley, sera de mantenir une dynamique sportive sur la période 2018-2022. Avec un tel investissement à venir, le sport de haut-niveau à Quimper trouvera un levier à des actions de plus grande portée. " Cette étude de faisabilité nous donne plusieurs points importants. Elle confirme son utilité et besoin sur un axe entre Lorient et Brest. L'étude préconise une implantation plus à l'Est qu'à l'Ouest de Quimper", reconnait Ludovic Jolivet, le maire de Quimper.

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