L'Ujap Quimper a sorti un match autre que face à Rouen (87-90). Cette fois-ci, pas de grand écart, simplement un éclat en fin de match quand Nancy a vissé le jeu en faisant sortir les pièces maîtresses du jeu de l'Ujap Quimper. La différence s'est ensuite accrue logiquement face à un rouleau-compresseur, qui a fait constamment les bons choix sur les cinq dernières minutes. L'expérience sans doute supérieure de ces moments pour Nancy, pour l'Ujap Quimper, la défaite sera arrondie par la résistance à une équipe de haut de tableau sur 35 minutes. Les réactions des acteurs de ce match.
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Paul-Lou Duwiquet, arrière de l'Ujap Qimper: " C'est dur parce que c'est une nouvelle défaite supplémentaire. Au classement, nous ne faisons pas une bonne opération. Je retiens le positif de ce match face à une belle équipe de Nancy, qui jouera le haut de tableau. On les a regardés les yeux dans les yeux. Nous les avons malmenés. On joue dès ce mardi. Il faudra retenir le positif de ce match-là. Si nous gardons la même prestation pour les matchs qui arrivent, je ne me fais pas de soucis car nous retrouverons le chemin de la victoire" |
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Valentin Chery, ailier de Nancy: " Nous avons fait de gros efforts défensifs pour rester dans le match. Ils sont passés trois à quatre fois devant. Heureusement que nous n'avons pas pris l'eau. On a réussi à raccrocher. Dans le dernier quart-temps, nous sommes parvenus à faire la différence. On s'est donné défensivement mais en attaque, nous n'avons pas fait assez tourner le ballon ensemble. On a pris des tirs rapides qui ont gâché nos efforts collectifs. Si nous progressons là-dessus, nous serons moins en difficulté sur ce type de match. Nous avons encore du temps" |
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Grégor Beugnot, coach de Nancy: " On s'attendait à un match serré, ici à Quimper. Nous devions faire un gros bras de fer. Nous l'avions demandé aux joueurs. Ca a fini par payer car l'Ujap devenait limitée au niveau des rotations en fin de match. A la fin, nous avons simplement eu une meilleure agressivité, une meilleure circulation, avec une alternance sur les shoots marqués et sur des lancers-francs. Ce qui n'était pas le cas sur les deux premiers quart-temps car nous étions canalisés. Quand ils commençaient à monter sur nos porteurs de balles, nous avons fait deux à trois erreurs en manquant de "selfs-contrôle" et même en s'énervant. C'est pour ça que j'ai sorti des joueurs majeurs pour qu'on soit calmes, softs dans les moments décisifs, c'est à dire à la fin" |
