Le 17/03/2018

Fabien Romeyer: " Nous n'avons pas dégoupillé quand Quimper est revenu à un point"

Une saison est un bras de fer de 34 journées en Pro B avec cette acceptation commune de pouvoir battre tout le monde. Et dans une réciprocité partagée de pouvoir perdre contre tout le monde. L'Ujap Quimper n'entrevoit pas les progrès dans sa gestion cruciale du money-time. Sans marge de manoeuvre à ce niveau, avec cinq victoires toutes décrochées par moins de 10 points, Quimper joue les 2/3 de ses matchs dans les trois dernières minutes. Quand le coach savoyard, Fabien Romeyer justifie d'une progression d'équipe dans ces moments cruciaux, synonyme de maintien ou relégation pour les équipes du bas, les Quimpérois font du surplace, en illustration la faute à contre-temps de Efe Odigie alors que le collectif quimpérois avait coupé toutes les lignes de passe sur les 24 secondes de possession, dans la dernière minute. Ses trois lancers-francs offert surt un plateau au meneur Hugo Suhard, alors dans l'obligation à deux secondes du buzzer des 24 secondes de s'essayer à un tir "casse-croûte" aux 9 mètres, est un exemple frappant du manque de finesse, d'expérience et de lucidité de cette équipe ujapiste en Pro B. Le point avec le coach visiteur, Fabien Romeyer.

Fabien Romeyer fier de son équipe et de cette victoire dans un contexte guère évident de la semaine d'entraînement.

Fabien Romeyer, coach de Aix-Maurienne: " Nous avons deux sentiments, ce soir. Le premier, nous sommes soulagés par rapport au match car nous en avons laissé partir quelques uns dans la saison. Le deuxième, c'est un soulagement car nous avons une semaine très chaotique avec des joueurs qui ne se sont pas du tout entraînés comme Karim Atamna, notre capitaine. Akeem Williams, à l'échuaffement, ne pouvait pas jouer avec une douleur au genou. Arriver à gagner chez un concurrent direct avec une vraie osmose, une vraie victoire d'équipe est une intense satisfaction. Nous savions qu'une victoire était impossible dans notre contexte actuel sur un total de 80 points. Nous voulions contrôler le rythme du match. Quimper est un concurrent direct. Notre objectif est d'en laisser deux derrière à la fin de saison. A 11 journées de la fin, on laisse cette équipe à 4 victoires. L'Ujap pourrait être à trois ou quatre victoires de plus facilement. Ils ont une capacité à faire des éclats très vite mais à en prendre aussi. Hormis un ou deux matchs, où ils explosent, ils peuvent gagner à Roanne, leurs deux matchs face à Denain. La Pro B est un championnat très long. Quimper restait sur deux bons matchs sans victoire, contre Orléans et Denain. C'est le lot d'une saison. Je ne juge pas Quimper mais je sais que sur une période de la saison, quand Quimper est revenu à un point, on aurait complètement dégoupillé. On a amené le ballon là où on le voulait en provoquant intentionnellement la faute adverse. C'est précieux à ce moment-là du match"

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