Les Béliers de Kemper subissent un accroc pour leur reprise face à Nancy
Après trois semaines de coupure internationale, les Béliers Kemper reprenaient leur marche en avant en Pro B, avec ce fauteuil de leader, au bout des neuf premières journées. Avec un bilan flatteur de sept victoires en neuf journées, une finale de Leaders Cup, les joueurs de Laurent Foirest et Sébastien Auffret avaient impulsé le ton. Avec l'assurance de deux montées en Jeep Elite, sans passer par la case play-offs, la suite de saison s'annonçait forcément captivante, portée par cet excellent départ. De retour dans sa salle de Michel Gloaguen, les Quimpérois voulaient reprendre cette aspiration positive, après l'accroc de Saint-Quentin. Refaire de Michel Gloaguen, un antre imprenable, était clairement le leitmotiv de cette continuité de saison. Face à Nancy, un adversaire au nom ronflant, la partie ne s'engageait pas du tout comme prévu, ce samedi soir. Les Lorrains étouffaient complètement le collectif local. 12-25, au bout de ce premier quart-temps, Quimper devait absolument impacter l'édifice nancéen, installé dans cette partie. Meilleur dans sa dynamique, avec une adresse en conformité, Quimper refaisait son écart. Patiemmment, même surement, avec ses fers de lance comme Bathiste Tchouaffé ou David Jackson, les Béliers réussissaient à regagner les vestiaires sur ce score d'égalité de 36-36.
Légende: David Jackson et les Quimpérois s'inclinent face à Nancy.
Le départ avait été difficile, la suite meilleure, la seconde mi-temps déterminerait l'issue de cette rencontre accrochée. Nancy gênait toujours les locaux, en chippant des rebonds offensifs, dominant le secteur intérieur et en contre-carrant l'expression offensive des Béliers (53-61, 30').
Quimper n'arrivait pas à trouver cette continuité dans son jeu des deux côtés du parquet, qui handicapait une éventuelle montée en puissance. Nancy y croyait avec toute l'expérience de Ron Lewis, toujours précieux dans ces dernières minutes (63-70, 36'). Dans les cordes, les Béliers se retrouvait au meilleur des moments. Avec David Jackson et Charly Pontens, ils revenaient au contact dans la dernière minute (80-82, 39'). Trop tard, ce rush final ne suffisait pas pour souffler la victoire aux Nancéens (80-84).
