Le 05/12/2016

Retrouvailles 25 ans après pour les ex du Stade Q

Pas besoin longtemps pour réouvrir la boîte de Pandhore des souvenirs de ses anciens joueurs du Stade Quimpérois, saison 1991/1992, qui faisait vibrer Penvillers en D3 face à des clubs comme Noisy Le Sec, Aubervilliers, Abbeville, FC Lorient ou Cherbourg. 25 ans après, sept joueurs de cette époque forment l'épine dorsale des invincibles du Cap Horn, une équipe corpo, terreur de la L1, cinq titres de champion consécutif, un sixième dans la ligne de mire. 

Marc Salaün, Stéphane Sergent, Fabien Juille, Sylvestre "Coco" Collelat, Bulent Ucuncu, Yvan Le Breton, Bruno Marin, un point commun, le réveil matinal du dimanche matin pour l'appel du football corpo et du Cap Horn. Le renvoi à un âge d'or passé, avec un Stade Quimpérois qui ambitionnait de revoir avec des jeunes du crû la D2. " Le club avait connu des passes difficiles avec une rétrogradation en D3. Il n'y avait plus d'argent dans les caisses. Roger Pohon a fait massivement appel aux jeunes pour l'équipe première. On était dans une dynamique de copains. On avait été chercher une quatrième place en championnat alors que tout le monde nous voyait condammé à la D4. On a eu la chance de tomber sur un super joueur, qui ne mettait pas un pied devant l'autre en début de championnat et qui soudainement n'avait pas cessé de marquer: Bernard Bouger", précise Stéphane Sergent.

25 ans après, toute cette génération a gardé des automatismes de jeu. Marc Salaün après son passage au Stade Brestois, se rappelle des conditions dantesques de travail. " On avait des joueurs de talent mais pas de moyens. On s'entraînait sur les deux terrains stabilisés de Penvillers et aussi des séances sur le béton dans le hall des expositions de Penvillers". Même des clubs amateurs en région ou district ne voudraient pas 25 ans plus tard de ses conditons d'entraînement précaire. Pourtant, ce groupe de locaux s'ouvre presque les portes d'un retour en D2. Maintenant, ils s'éclatent encore en football corpo. " Les aléas de la vie nous ont fait rester dans le coin. Souvent, un joueur convainc un ancien partenaire de jouer dans l'équipe. Ca se passe souvent comme ça. Marc m'a convaincu d'essayer et je suis resté. On a plaisir à se retrouver. On reste des compétiteurs. Même en football corpo, on déteste perdre. C'est toujours plus plaisant de jouer avec des gens que tu connais et apprécies", glisse Stéphane Sergent.

Ces irréductibles voudraient élargir le cercle. " On a essayé de faire venir des joueurs comme Gwendal Ollivier ou Gilles Kerriou mais nous n'avons pas réussi". Le Cap Horn du trident, Lucien Priol, Paul Gourret, Maurice Le Saux retire tout le bénéfice de la complicité de ses joueurs de très haut niveau. Cette touche du Stade Q completée par d'autres joueurs de ballon, en font un collectif particulièrement redoutable et redouté, le dimanche matin.

 

Accroupis: Yvan Le Breton, Sylvestre Collelat, debout: Stéphane Sergent, Fabien Juille, Bulent Ucuncu, Marc Salaün, absent sur la photo: Bruno Marin.

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