DANS LE RETRO : Rencontre avec Just Fontaine, parrain du Mondial Pupilles

Just Fontaine, c'était la classe! Comme le confiait encore, au détour d'une conversation, ce vendredi soir, au tirage au sort, à la salle Athéna, un des membres du comité d'organisation du mondial pupilles de Plomelin, sa venue au Mondial Pupilles de Plomelin en 2014, avait été la rencontre avec un monsieur du football, qui avait été au-delà des espérances des organisateurs. Venu avec son épouse, il n'avait jamais voulu profiter de passes-droits, que le titre honorifique du parrain du mondial aurait pu légitimement lui valoir. Just Fontaine s'est éteint, ce mercredi matin, mais il restera pour toujours et peut-être pour l'éternité, comme le meilleur buteur de l'histoire avec 13 buts sur une coupe du Monde, celle de 1958, en Suède, où du Paraguay ( le premier match des Tricolores en poule, conclu sur un 7-3 et un triplé à son actif) au dernier match, celui pour la 3ème place, à Goteborg, face à la RFA ( République Fédérale Allemande, championne du monde en titre, en 1954 en Suisse), où Just Fontaine avait inscrit un quadruplé (6-3, victoire de la France). Just Fontaine allait sur ses 90 ans, mais il a marqué toute une génération de baby-boomers, en étant une des icônes du sport français des années 50/60, au même titre que Raymond Kopa, Marcel Cerdan, Jacques Anquetil ou Louison Bobet. 

Samedi 31 mai 2014, Newsouest rencontrait Just Fontaine, le parrain de l'édition 2014 du Mondial Pupilles de Plomelin. Meilleur buteur de l'histoire d'une coupe du monde en Suède en 1958, Just Fontaine, fort de ses 80 printemps est d'une faconde remarquable, une boîte à mémoire où tous les souvenirs rejaillissent aussitôt à la surface. Toujours passionné par le football (" Si vous voulez réussir, il faut être passionné" ), le parrain du mondial est arrivé sur le centre de Plomelin, en fin d'après-midi. La mémoire ne fléchit pas! Auteur d'un record qui n'est pas près d'être égalé avec 13 buts marqués en une coupe du monde, Just Fontaine fait partie du patrimoine du football mondial.

Avec ses compagnons d'attaque, Raymond Kopa, Roger Piantoni, Maryan Wisnieski et Jean Vincent, il a fait parler la foudre, lors de cet été 1958 pour donner à la France son premier podium sur une coupe du monde. " A l'époque, nous n'avions pas de paires de chaussure de rechange" : " Le premier qui m'a parlé de ce titre de meilleur buteur de la coupe du monde a été Louis Finot, en mai. Je sortais d'une superbe année avec le Stade de Reims avec 34 buts en 26 matchs. Mes chaussures ont rendu l'âme avant le premier match face au Paraguay. Bruey m'a passé sa seconde paire. Du 41, j'ai fait toute la coupe du monde avec. A l'époque, nous n'avions pas de paires de chaussures de rechange. Je les lui ai rendues à la fin de la coupe du monde".