Toutes les réactions de Quimper Volley 29 - Paris Saint-Cloud

Grace Carter, capitaine du Quimper Volley 29: " Notre force réside à trouver notre même niveau en même temps. Il faut que les six joueuses trouvent leur niveau. Nous n'avons pas une joueuse qui se dégage mais nous devons être sur un ton d'égalité. Nous avons quatre attaquantes capable de scorer. Nous avons essayé de le faire ces dernières semaines. Nous nous sommes soutenues les unes aux autres. Même quand une a fait des erreurs, les autres sont venues à son secours. Ce n'était pas si grave. C'est sur cette différence qu'on peut s'appuyer. Tout le monde a senti dans la salle, cette atmosphère différente. Ca marque notre bonne progression. Ca pouvait tourner mais nous avons conservé notre sang-froid, et notre mental. Contre Nantes, nous avions lâché. C'est impossible de faire ce genre de matchs. Chaque équipe peut battre tout le monde dans le championnat. Deux fois, nous étions tombés dans le piège de relâcher. Quand nous sommes retombées dans des travers, nous avons mis encore plus d'énergie et de force pour aller chercher en équipe la performance"

Kelly Oublié, pointue du Quimper Volley 29: " Nous avions cette pression et cette excitation de rejouer à domicile. Nous avions enchaîné trois déplacements. Mentalement, physiquement, c'était assez éprouvant! Nous avons réussi à se lâcher et les résultats parlent d'eux même. Nous avons mené dès le départ. On a respecté les consignes jusqu'au dernier point. Ce match était important pour moi. Après deux matchs d'absence, j'ai beaucoup gambergé, culpabilisé, cogité. Je n'étais pas dans mon rôle de pointue où je suis sensé scorer. Dans les deux derniers matchs, je n'étais pas du tout à ma place. Il fallait que je montre un autre visage, pour moi, et le groupe. J'aimerais pouvoir garder ça. Dans la tête, ça fait vachement de bien. Il fallait un élément déclencheur. Ce soir, on va chercher les trois points avec la manière. Nous avons haussé le dynamisme à nos entraînements cette semaine. On était fatiguées par moment, c'était dur mais notre coach n'a rien lâché. Il fallait passer dans la construction de l'équipe par ces moments-là. De mes quatre saisons, à Quimper, cette période était la plus difficile, après ces cinq défaites d'entrée. Nous étions en effectif mega-rédiuit. On joue pour les copines qui ne peuvent être là, les filles du CFC ne lâchent rien non plus"

Dominique Duvivier, coach du Quimper Volley 29: " C'était pour nous compliqué. Il fallait garder la combativité, l'agressivité, respecter les principes et le plan de jeu. Encore une fois, nous ne nous sommes pas trompés dans ce que nous voulions mettre en place. La difficulté réside en la capacité de suivre le schéma et de le tenir de bout en bout. Nous avons encore vu dans la fin du premier et celui du troisième, un moment donné, on lâche encore le respect des consignes. On devait contre-attaquer par le centre, nous n'avons pas le droit de contre-attaquer ailleurs. Le salut passait par là. Quand on revient à nos principes, on finit les sets à chaque fois. Nous devons avoir un jeu varié, on doit avoir de l'agressivité car nous n'avons pas le physique des autres équipes. Il faut se bagarrer. Trois points, 3-0, ça soulage. Il ne faut pas s'arrêter là-dessus. L'ambiance va être plus légère en début de semaine. Il faut se persuader du bien fondé de ce qu'on met en place. C'est la clé de notre saison! Ce soir, elles s'en sont rendues compte. Garder ce qu'il fait les valeurs de notre équipe: agressivité, détermination, ne jamais lâcher, la variété dans le schéma offensif. Après, c'est beaucoup plus simple"

Stijn Morand, coach du Paris Saint-Cloud: " On savait qu'à Quimper les matchs difficiles. Ce n'est pas qu'ils ne nous ont pas surpris, Quimper a joué avec un très grand coeur, s'est battu sur toutes les balles. Nous n'avons pas joué avec la bonne mentalité. Nous n'avons pas joué comme une équipe et ça s'est vu. J'attends une réaaction du groupe. C'est clair! Oui, c'est une défaite que nous n'avions pas calculé dans notre plan de route. Tout le monde est rentré sur le parquet et a pu montrer ce qu'elles valaient. Naturellement, Quimper commence très fort son match, de suite dans le bon rythme, dans le bon "flow". Tout leur réussissait! Nous avons fait beaucoup de fautes. Quimper a fait 12 fautes dans le match, soit quatre par set. Nous en faisons plus que le double. Au volley, c'est difficile de trouver ton rythme quand on est dans de tels chiffres. C'est là qu'on doit chercher le pourquoi. La différence est la mentalité en premier mais aussi notre grand nombre de fautes directes"