La réaction complète de Pierre Talmont ( coach du Vannes OC)
Volontiers tactique, sans déséquilibre de part et d'autres, Vannes OC ( N2) n'a pas étalé dans le jeu de supériorité face à Plouvorn (R1). Les deux crans d'écart ne se sont pas vus sur le terrain. Se mettant dans l'allure, comme face à Sablé au 7ème tour, mais sur un ton plus joueur et relâché, Plouvorn a bien été cet hérisson, qui pique à bon moment, et sait se recroqueviller dans sa boule, pour planter le panneau " Interdiction de passer". Vannes n'est jamais parvenu à passer sur les côtés, à mettre de la vitesse, du déséquilibre. Sur un terrain, où l'adversaire ne gagne que très rarement, Plouvorn a encore été fidèle à sa réputation. Pierre Talmont, le coach de Vannes, louait à juste la qualité de l'organisation plouvornéenne, sacré casse-ête pendant 90 minutes pour son équipe. A la pièce, Matthéo Petitgenet, le gardien vannetais, a fait la différence, comme à son habitude, depuis deux à trois saisons, maintenant, sur la séance de tirs au but (0-0, 3-4).
Pierre Talmont ( coach du Vannes OC): " Ca a été un match assez compliqué sur un terrain difficile. Sur ce genre de terrain, ça nivelle un peu les valeurs. Ca renforce le " petit". Nous avons buté, contre une équipe de Plouvorn, bien organisée, dans un 4-5-1, qui défendait bien. Il n'y a pas eu beaucoup d'occasions dans ce match. Pour notre part, on en a eu deux/trois, un en première et deux en deuxième. Forcément, quand on va aux pénaltys, c'est un peu la loterie, mais nous avons une certaine confiance dans notre gardien, Matthéo Petitgenet, dans cet exerice. C'est un gardien qui est un spécialiste dans cette épreuve. oui, c'est un peu de la chance, mais les pénaltys, c'est également un geste technique. Notre gardien a fait le job, il en arrête deux, et il marque le sien. A Concarneau, il avait arrêté le sixième et un pénalty pednant le match. Notre portier nous a rendu service, aujourd'hui, c'est une évidence.
Déjà quand il jouait à l'US Montagnarde, il avait qualifié son équipe à deux/trois reprises aux tirs au but, et tirer le sien également dans la série. C'est un spécialiste. Au début de l'année, il ne pouvait pas venant de R1 avec La Montagne, prétendre être titulaire en N2, mais durant les matchs de préparation, il a saisi sa chance. La blessure de notre numéro 1, Junior Noubi l'a amené à prendre place dans les buts et à être très performant. Dans la tête de nos joueurs, ça joue, car ils savent que même s'ils ratent, notre gardien en arrêtera derrière des pénaltys. Il y'a un rapport de forces.
J'ai mieux aimé notre deuxième mi-temps, où nous avons essayé de faire du jeu. Plouvorn a certainement du bien nous étudier. Il faut rendre mérite à cette équipe, très bien organisée, on a du mal à contourner cette défense. On avait pris nos renseignements, sur cette équipe, ils se projetaient vite vers l'avant, avec des excentrés de couloirs, qui vont assez vite. Avec l'appui du public, il fallait faire attention. Certes, nous n'avons pas marqué, mais on n'en a pas pris non plus. Dans ces matchs-là, il faut savoir aussi fermer la boutique. Il y'a des équipes hier, de Ligue 2, de National, qui ont encaissé des buts contre des équipes inférieures. Le 0-0, on savait qu'au pire, on irait aux pénaltys, avec une chance de passer.
Je retiens l'état d'esprit, on a respecté cette équipe de Plouvorn du début jusqu'à la fin. En 2018, ici, il y'a une équipe de Bastia de National, qui est passé aux tirs au but. Ce n'est jamais simple de venir ici, à Plouvorn, comme de jouer à Ergué-Gabéric, à Plabennec, à l'US Montagnarde, ces quatre endroits sont difficiles, car il y'a un vrai engouement, une vraie ferveur dans ces stades. On aurait préféré gagner dans le temps règlementaire, le principal est de passer. Un souhait? J'aimerai bien jouer le Stade Pontivyen, faire un derby à Pontivy, ça m'irait très bien"