Le Télégramme annonce le décès de Jean Bourlès ce mardi 30 mars à l'âge de 90 ans. Sa carrière avait été marquée par sa victoire d’étape, au Tour de France, le 14 juillet 1957, le jour de la fête Nationale. Entre Barcelonne et Ax-les-Thermes au terme de la 16° étape, il franchissait la ligne d'arrivée avec près d'un quart d'heure d'avance après une échappée solitaire. Durant cette étape se produisait un événement tragique, la mort du journaliste Alex Virot. A 67 ans, il avait trouvé la mort dans des lacets sinueux menant à Ax-les-Thermes, à la suite d'une chute de moto.
La Ligue Natinale du Cyclisme avait consacré un article sur le Morlaisien, véritable terreur des critériums en Bretagne.
Jean Bourlès, baron de Bretagne fut, dans les années cinquante et soixante, avec Félix Le Buhotel, l’incontournable terreur du cyclisme breton. Un baron, en somme. Portrait du rapide Jean Bourlès, vainqueur aussi d’une étape dans le Tour de France…Il paraît qu’Antonin Magne, son directeur sportif, s’arrachait les cheveux ! Oui, dès qu’on lui parlait de Bourlès, il perdait contenance, semblable à un médecin soudainement sans remèdes… Comment agir, comment soigner ce terrible gaillard ? C’était la question qu’il ressassait depuis janvier 1960, date des premiers pas du Morlaisien dans l’équipe Mercier. Non point que Jean Bourlès ne fût pas un coureur : il pouvait gagner jusqu’à trois courses par semaine ! Seulement, ce vif-argent ne brillait qu’en Bretagne ! Passé les dernières maisons de Fougères, il sentait son cœur faiblir — et alors qu’importent prières ou menaces ; pour retrouver de l’allure, il rebroussait son chemin.
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