Le 27/10/2022

Théo Guillou, l’impulsion du Stade Plabennécois

Après avoir écarté des équipes de niveau inférieur, en coupe de France ( Santec, Guiclan Plouénan, Muzillac), avec un premier exploit fondateur, à Dinan Léhon au 4ème tour (N3, 0-0, 6-7 TAB), le Stade Plabennécois retrouve la flamme coupe, avec ce 7ème tour, face au SO Cholet (National). Certes, le défi sera de taille à Kervéguen, ce samedi soir, mais les Plabennécois ont forgé leur histoire avec cette compétition. Poussant en 8ème finale à l’Abbé Deschamps face à l’AJ Auxerre en 2009/2010, après avoir sorti Nancy ( 0-2), à Marcel Picot, les générations des Steven et Jean-Michel Abiven, Richetin, David, Kerbrat, Mottier, Créhin ne sont plus là. Mais celle-ci encadrée par Jérémy Pinvidic, 12 ans après, espère suivre un même chemin. Ce samedi soir, à 18h30, toute une commune portera les Rouge et Blanc vers un nouvel exploit face aux Choletais. Au milieu de terrain, Théo Guillou, le frère de Florian, parti à l’Espérance Plouguerneau (R3) aura une nouvelle fois, la clé des opérations, avec un large périmètre, pour marquer les différences.

" C’est un joueur dont j’avais entendu parler. Quand on est entraîneur, à ce niveau, forcément, on a forcément connaissance des bons joueurs. C’est vrai que j’ai été assez surpris et bluffé de sa qualité. Pour moi, Théo Guillou a toute la qualité d’un joueur de Niveau National 3. C’est un gros volume de jeu, une grosse activité, un très bon niveau technique, pied droit, pied gauche. Capable de marquer, faire marquer, milieu de terrain très complet. Il peut joueur indifféremment pointe haute, pointe basse dans un milieu à 4, en losange, ou même dans un système à 3. C’est un jeune joueur qui n’a pas fini sa progression, et qui sera au vu de ses qualités, amener à jouer au-dessus que la N3. J’espère avec Plab.. ."   résume Nicolas Cloarec, le coach plabennécois.
Pour un entraîneur qui a connu sur ses années concarnoises, le niveau supérieur,  un  et deux crans au-dessus, et dans son parcours de joueur, le top niveau au FC Lorient ou au Clermont Foot, le commentaire suivant est revalorisé instantanément.

C’est vrai que dans la fluidité, dans tout ce qu’il entreprend, il en ressort quelque chose de très propre et réfléchi. «  Je suis originaire de Plouescat, j’ai commencé le football à la Saint-Pierre de Plouescat. Quand mes parents ont déménagé, je suis parti à l’Hermine de Kernilis, un an avant d’aller sur Plabennec. De mes 13 à 17 ans, j’étais au Stade Brestois 29. Je n’ai pas été gardé à Brest, je n’étais pas assez bon à leur goût. C’est un âge sensible. Décrocher après ? Oui et non, je suis retourné à Plab’, prendre du plaisir. Au final, ce club, on ressent vraiment la bonne ambiance. On vit ce club comme une famille. Quand on est bien dans sa tête et sur le terrain, ça se voit de suite », résume Théo Guillou.

Polyvalent, mais voulant se fixer dans un cœur de jeu, Théo Guillou passe les vitesses au milieu de terrain. Ayant commencé très jeune en senior, à Plabennec, il en retire déjà une solide expérience, du haut de ses 24 ans, après six saisons en équipe première.

6/8/10, peu importe, ça reste à l'intérieur du jeu

«  L’année dernière, j’ai goûté à tous les postes en National 2, en numéro 6, 8, 10, même latéral droit. J’étais habitué à beaucoup bouger. J’ai les capacités physiques, du coffre. Le rôle où je préfère et je me sens le mieux, ça reste l’intérieur du jeu, 6/8/10, peu importe finalement. Les statistiques, ça vient après, l’important, c’est que l’équipe gagne et  tourne »

La classe au-dessus en National 3, Théo Guillou est à fond, dans cette nouvelle saison. Après l’épée de Damoclès levée, après une potentielle relégation administrative en R1, Plabennec  reste Plabennec. Le début de saison a rappelé, avec ces premiers tours de coupe, et un décollage face à la GSI Pontivy en championnat (5-1, 4ème journée), le côté extrêmement compétitif de ce club, à ce nouvel étage de la National 3.

«  A l’heure actuelle, je ne pose pas toutes ces questions d’aller vers un niveau supérieur. Ce que je sais, c’est que je suis bien à Plabennec. Je ne me fixe pas de limites. On essaie de faire remonter le club là où il doit être. On aimerait remettre Plab’, en National 2, et faire un parcours sympa en coupe , car mine de rien, ça doit faire six ans que je suis dans le groupe A, je n’ai jamais affronté de ligue 2 ou ligue 1. Le rêve ? Affronter une ligue 1 en 32ème finale, à Francis le Blé, ça doit être incroyable. Quand on a dans le vestiaire et sur le terrain, un Jérémy Pinvidic, qui a connu ses épopées, et qui nous pousse à vivre les nôtres, on se dit qu’on est à bonne école, pour le faire ».

Pas besoin d’aller chercher bien loin la motivation de Plabennec, au coup d’envoi, dans 48 heures, face au SO Cholet, pour ce 7ème tour de la coupe de France. Malgré la valeur d’un adversaire supérieur, les Nordistes enfileront leur plus beau costume, à Kervéguen. Avec ce degrès de force supérieur dès le maillot enfilé, qui fait de  la devise «  Yes, We Plab », une formule ancrée et intégrée par les joueurs du logiciel club.

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