Des surnoms sont donnés à des coureurs cyclistes depuis le XIX° siècle. Ils sont attribués par le public, des journalistes ou d'autres cyclistes, en fonction des origines, de traits de caractère, de caractéristiques physiques, de qualités, ou de professions exercées du coureur concerné. Chacun se souvient du vieux gaulois en référence aux longues moustaches qu'il portait au début de sa carrière. En 1913, il cassait sa fourche dans la descente du Tourmalet et se voyait contraint d'utiliser une forge à Sainte Marie de Campan pour réparer son vélo. Avant la guerre, dans le tour de 1934, le roi René donnait sa roue à Tonin le sage, dans la descente de Puymorens. Après la guerre en 1947, Biquet en attaquant dans la côte de Bonsecours, remportait le tour dans la dernière étape.
Autre image dans le tour de 1959 avec l'attaque de l'aigle de Tolède qui s'envolait vers la victoire en lachant l'ange de la montagne. A cette époque les surnoms fleurissaient en particulier avec les coureurs de l'équipe de l'Ouest tel que la locomotive de Colpo (Joseph Morvan), patte de grenouille (Fernand Picot), la pipe (Francis Pipelin), le bouledogue de Fougères (Albert Bouvet).... Autre moment de légende du tour avec la montée du Puy de Dôme avec le mano à mano entre Poupou et Maître Jacques ou l'arrivée main dans la main du blaireau et du Ricain à l'Alpe d'Huez. Retrouvez ces coureurs en testant vos connaissances avec ce quiz.