Le 14/07/2022

La victoire pour Pidcock, et Vingegaard résiste à Pogacar (12/21)

[1] Présentation de l'étape du jour : Le triptyque alpestre se termine sur une nouvelle étape courte qui fera la part belle aux cols mythiques du Tour : 165 kilomètres avec le Galibier (par le versant du Lautaret cette fois), la Croix de Fer et la montée finale vers l’Alpe d’Huez. Une dernier classique pour les grimpeurs. Après la mi-course, chaque équipe fait le bilan après ses trois étapes alpines consécutifs. Où en sont les prétendants à la victoire finale et leur retard est il supportable pour espérer une victoire ou une place sur le podium à Paris ? Dans cette 120 étape avec l’entame par le Galibier et son sommet à plus de 2 600 mètres d’altitude risque déjà de mettre les organismes dans le rouge. Le col suivant, la Croix de Fer se veut très difficile avec 29 kilomètres d’ascension sur une pente irrégulière, qui fluctue autour de 11% dans sa première partie. Avant un final à plus de 8% de moyenne dans les cinq derniers kilomètres. La dernière descente conduit les coureurs au pied de la montée finale de l’Alpe d’Huez, avec ses 21 virages mythiques. Le point critique reste la sortie du village d’Huez avec deux kilomètres à plus de 10% de moyenne pour faire la différence.

[2] Résumé de l'étape du jour : Le Britannique Tom Pidcock (Ineos) a maîtrisé ce jeudi la montée de l'Alpe d'Huez pour gagner en solitaire la 12e étape du Tour de France. Le Danois Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) a conservé le maillot jaune de leader malgré les attaques du Slovène Tadej Pogacar (UAE). Journée délicate pour le Breton David Gaudu qui termine avec près d'une minute de retard sur le groupe maillot jaune. Bardet, lui, va glisser à la 4e place du général. Warren Barguil est tombé dans la descente du col de la Croix de fer, avec son coéquipier Maxime Bouet. A l'arrivée il concèdait près de 29 minutes sur le vainqueur de l'étape.

[3] Prochaine étape :  13e étape – Vendredi 15 juillet 2022 : Bourg d’Oisans > Saint-Étienne (192,6 km).  Après trois jours intenses dans les Alpes, l’heure est au retour au calme. Enfin, le calme est relatif en cyclisme sur route… Car la journée ne sera pas douce au vu des 192 kilomètres tracés entre Le Bourg d’Oisans et Saint-Etienne. Le profil ne sera pas tout à fait plat avec trois côtes répertoriées à affronter tout au long de la journée, ainsi qu’une ascension non-catégorisée vers La Talaudière, à moins de dix kilomètres du but. L’arrivée vers Saint-Etienne sera par contre idéale pour les sprinters avec des routes bien larges et quelques virages légers dans les deux derniers kilomètres qui devraient laisser un peloton prendre le contrôle de la course. (Source cyclismerevue.be)

Source texte relief du parcours et photos : site letour.fr

 

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