La victoire n'était qu'un vernis terni par une prestation jugée très décevante dans le camp Brestois. " On ne vous donne pas ce qu'on devrait. Nous avons offert un spectacle pitoyable, indigne d'un niveau de D2F", tance le coach Brestois, Laurent Bezeau. Dans le camp d'Octeville, des regrets également de n'avoir lancé son match tardivement. L'important est la victoire avec son matelas des trois points. Avec ce quatrième succès, les Brestoises ne perdent pas pied avec un podium final. Les réactions des coachs et joueuses de ce match.
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Laurent Bezeau, coach de Brest: " C'est un match pitoyable. Un sentiment de gêne par rapport au public qui assiste au spectacle, indigne d'un championnat de D2F. Nous existons grâce à notre défense, qu'on n'exploite pas dans nos montées de balles. Notre attaque est toujours indigente et une des plus faibles du championnat. Je n'en veux pas à mes joueuses. Nous n'avons pas joué depuis trois semaines. Forcément, le rythme est perdu. C'est plus une colère après moi car en tant qu'entraîneur, je ne peux pas me contenter une prestation comme ce soir. Nous faisons des sacrifices dans notre semaine pour être les plus performantes en match. J'aimerais qu'on se fasse plaisir. Je ne suis pas sûr qu'on en prend ce soir".
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Nabila Tizi, Brest Bretagne Handball: " Si on enlève nos échecs aux tirs, nous en tirons bien, ce soir. Effectivement, nous sommes déçues car il n'y avait pas la manière. Nous travaillons dur et nous ne sommes pas récompensés par rapport à notre qualité dans notre travail. On se met beaucoup de pression, sur nos matchs à l'Arena. Peut-être trop! Ce n'est pas pour nous déculpabiliser mais nous nous entraînons pas du tout dans la grande Arena, juste dans l'annexe. Nos efforts ne paient pas. Notre réponse sera collective. Chacune doit assumer notre rôle sur le terrain. Nous nous en sortirons que par ce biais"
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Céline Le Boulch, joueuse d'Octeville: " J'ai joué cinq ans à Brest. Forcément, ce match, je l'attendais depuis un an et demi. Je reviens de blessure, après un mois et demi d'arrêt. Physiquement, nous nous sommes accrochées sur le dernier quart d'heure. La différence se fait là. En attaque, nous avons eu du mal à trouver des solutions, une récurrence dans notre début de saison. La salle? Personnellement, j'adore. Jouer devant 3.000 spectateurs est formidable. Je ressens une envie encore plus forte et une hargne renforcée. Ca pousse à aller chercher plus loin quand les jambes ne suivent plus. La tête prend le relais"
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Reynaldo Mazzoli, coach-adjoint de Octeville: " Nous sommes déçus de ce match. J'ai le sentiment que nous avons mis 31 minutes à rentrer dans cette rencontre. La volonté était là mais nous avons manqué de rythme pour inquiéter cette équipe brestoise, très difficile à bouger en défense. Nous savions que les entames de matchs étaient importantes. Nous devions empêcher nos adversaires de mettre du rythme. Elles ont un banc performant. Dans leur changement de rythme, nous avons été gênés. On repart avec une défaite logique. Nous aurions pu faire mieux, à mon sens.