La réaction complète d'Alex Duprat ( coach de l'AS Brestoise)
A 2-0, à la remise de jeu au rond central, à la 48ème minute, les joueurs de l'AS Brestoise n'en menaient pas large, devant trouver la solution au plus vite pour s'échapper indemne de ce traquenard de Jean Brélivet face à la réserve du Quimper Armel FC, trois crans sportifs en-dessous. Sur le synthétique, les Brestois ont pu compter sur plusieurs facteurs, la qualité des rentrants, Bourama Diocou, la pioche en défense centrale, qui a gagné tous ces duels, et Julien Pontgérard, qui a amené tout ce qu'il avait manqué aux Brestois sur la première heure de jeu, des appels, du punch et un côté guerrier à leur rencontre, également la fatigue physique des Quimpérois, qui ont payé la note, après l'heure de jeu. Rassuré par cette victoire 2-4, en 8ème de finale de la coupe du Finistère, le tirage bon sur le papier a été confirmé par ce passage au tour suivant. Ca n'a pas été un long fleuve tranquille, loin de là, mais l'AS Brestoise est repartie avec leur objectif, une place en quart de finale de cette coupe du Finistère.
Alex Duprat ( coach de l'AS Brestoise, R2): " On est mené 2-0 dans ce match, le 2ème sur un but casquette. J'ai changé direct, à la mi-temps, parce qu'ils nous manquaient quelque chose. Bourama (Diocou) et Julien ( Pontgérard) font la différence quand ils rentrent. Bourama, avec le Ramadan, je le laissais tranquille, Ju était préservé aussi car il avait enchaîné plusieurs matchs. Ces deux rentrées nous ont fait beaucoup de bien. Notre difficulté, dans ce match, a été de marquer le premier but. On a réduit l'écart, et après, ça nous a libérés dans le jeu.
Nous n'avons plus été mis en danger, sur la dernière demi-heure. Ce match, on se met en difficulté tout seul, on fait deux erreurs qu'on paie cash alors qu'il n'y a pas de danger apparent. A 2-0, on était dans la galère car il fallait revenir vite, comme il n'y avait pas de prolongations. S'ils n'étaient pas trop dangereux, en première, ils ont deux/trois ballons dans le dos, ou des frappes de loin, on ne les a pas inquiétés non plus. On avait le ballon mais la première mi-temps ressemblait plus à un match amical qu'à un match de coupe.
Ergué-Armel a beaucoup couru en première, on les a sentis crâmés, sur la dernière demi-heure. Ils avaient un banc plus faible qui nous a permis de trouver certaines failles. Il nous manquait Djordan Toussaint, pour des raisons personnelles. Bilal Benmouna, notre gardien, n'était pas là non plus, notre gardien, Enzo Le Meur était celui de la C. On a eu le mérite de ne pas s'énerver.
On s'est pas trop inquiétés, parce que mine de rien, il y'avait un peu de monde, vu qu'il avait leur quart de finale après. On est arrivé en plein dans le tournoi jeunes, on a eu beaucoup de mal à se garer, pour s'échauffer, il y'avait du monde partout, avec le tournoi des jeunes. On a vite senti le piège en arrivant au stade. C'était le premier week-end, où il faisait beau, ils étaient hyper-festifs en face. Il y'avait l'odeur des stands de frites, de crêpes. C'était plus compliqué de se mettre dedans pour nous, mais c'est fait, on assure la qualification. Aller au bout? Quand les meilleures équipes qui restent, jouent en R2, comme nous, on se dit qu'on a une chance. Ils en resteraient quatre après, Saint-Laurent ou Châteaulin, Morlaix et Carhaix ( finalement éliminé à Lanvéoc). On espère avoir la chance de recevoir au prochain tour"