La réaction complète de Christian Wanda ( coach de l'AL Coataudon)
Le classique a failli se reproduire. Sur la dernière action du match, voyant Guillaume Furic avancé, le portier de l'Hermine Concarneau, Christian Wanda, l'entraîneur-joueur des Orange et Noir a tenté sa spéciale, un lob de 40 mètres, juste au-dessus de la barre transversale. A son image, le roc de Coataudon a apprécié le match de son équipe, sérieux, appliqué, suffisamment consistant pour balayer vite la route de ce quart de finale de la coupe du Finistère, tout en préservant ses forces pour l'assaut de dimanche, l'avant-dernier de la saison à Plouzané (B), pour une possible montée historique en R2. L'AL Coataudon, crée en 1966, de toute façon, sur la dernière décennie, ne fait que pousser les murs et est un vrai bel exemple pour le football amateur. Passant d'un club de taille normale à 250 en 2014/2015, à un géant en Bretagne, avec 874 licencié(e)s ( et encore il n'y a pas de section de futsal, faute de salle). Le deuxième club en Bretagne en nombre de licencié(e)s derrière la TA Rennes possède un super club dans l'état d'esprit, qui n'a jamais perdu son âme et racines dans ce développement champignon. Encore en D2, en 2016/2017, aux portes de la R2, en cette embouchure de saison, l'AL Coataudon a réussi beaucoup de premières ses dernières saisons, une première fois avec les maillots du 4ème tour de la coupe, deux 6ème tour de la coupe de France dont un mémorable à Perros-Louannec, avec une marée orange et noire en Côtes d'Armor, une première accession, des U16 en demi-finale de la coupe de Bretagne, le 18 mai, à Lannion. Bref, Coataudon, c'est un sans-faute, sur et en dehors des terrains (4-0).
Christian Wanda ( coach de l'AL Coataudon): " Nous avons effectué une première mi-temps de qualité face à Concarneau. On a la chance de marquer à notre première occasion, ce qui nous permet de valider notre bon début de match. Défensivement, offensivement, on a fait un bon match. C'est facile de commander le tempo d'un match, quand tu es devant au score, dans un contexte où tu joues à domicile, sur tes repères. En face, l'Hermine Concarneau avait de bons arguments, ils nous ont gênés sur leurs sorties de balle, devant avec leur avant-centre, il avait la capacité à garder la balle. La différence est que nous étions en réussite et eux pas. On est en tête du champonnat, on est dans une phase où beaucoup de choses tentées nous réussissent.
Concarneau a eu des occasions, s'ils les convertissent, ce n'est plus la même gestion du match. Notre adversaire a manqué de réalisme. Nous avions décidé de ne pas faire tourner, de ne pas modifier l'effectif, par rapport à notre match de dimanche, à Plouzané B. On s'est dit, on est à la fin de notre saison, autant garder notre dynamique et ne pas chambouler nos habitudes. Sur ce match de dimanche, on n'a pas d'absents. Un point, c'est bon pour le titre, mais on reste fidèle à nos principes, on visera la victoire. Après, on verra ce qui se passe. C'est excitant de jouer un titre.
Les attentes, elles ne sont pas au plus haut niveau, il n'y a pas de pression de la part du club, sur une montée obligatoire en R2. Quand on arrive à ce point de l'accession, avec en mémoire, l'an dernier, où on rate la montée de peu, ça donne beaucoup d'envie de jouer les derniers matchs de la saison. Après avec la réforme, il faut faire attention, on peut finir champion et ne pas monter ( seuls les 8 premiers des champions bretons de R3 sur les 12 monteront en R3 avec une prise d'un mini-championnat des places 2 à 6).
La dernière action du match? Je voyais le gardien avancé souvent. J'ai tenté le coup, mais j'ai dévissé trop au moment de la frappe. Je l'ai trop tapée de l'extérieur pour qu'elle est une forme plus plongeante. J'aurai bien aimé marquer ce but pour mes 42 ans.