Pas de souci ce samedi pour le Brest Bretagne Handball qui a maîtrisé son sujet et dominé le Borussia Dortmund (31-25). Sur une très bonne série depuis début janvier, les rebelles avaient fait l’essentiel du travail en première période et n’ont par la suite pas été inquiétées malgré quelques scories dans leur jeu. Seule ombre au tableau, la blessure d’Aïssatou Kouyaté, à nouveau touchée au genou, et qui devra attendre quelques jours pour connaître le diagnostic médical.
« Tout a changé en ne changeant rien » souriait après le match Pablo Morel au moment d’expliquer l’excellente série que vivent ses joueuses depuis la reprise de la compétition le 5 janvier. Avec huit succès en autant de matches, toutes compétitions confondues, les Rebelles ont gardé le pied sur l’accélérateur en 2022. « Les vacances ont fait du bien, tentaient de son côté Coralie Lassource soumise à la même question que son coach. On avait beaucoup enchaîné, ce n’était pas simple mentalement et physiquement. Et puis il fallait un peu de temps pour que ça se mette en place, je n’avais pas de doutes là-dessus. On a repris avec un nouveau staff et maintenant on commence à être rôdées ». Alors le BBH tente depuis quelques semaines de surfer sur cette vague positive pour rattraper le temps « perdu » et les victoires laissées en route. Totalement relancé dans la course à la deuxième place en Ligue Butagaz Énergie avant de se déplacer mercredi à Mérignac, il a aussi consolidé son classement sur la scène européenne. Seul hic finalement, le match nul ce samedi entre FTC et Rostov (25-25) qui condamne les Brestoises à prendre sans doute au minimum trois points sur quatre lors des deux dernières rencontres (à Esbjerg et contre Rostov) afin de terminer deuxièmes ou troisièmes du groupe. « Se qualifier directement pour les quarts n’était pas forcément l’objectif affiché, tempérait Pablo Morel. On a la volonté d’y aller dans ce top 8 mais il y a plusieurs chemins pour cela. Si la porte s’ouvre tout de suite, on fera tout pour s’y faufiler mais si ce n’est pas le cas, ce ne sera pas non plus une déception. Il ne faut pas oublier d’où l’on vient, on était sixièmes il y a un mois et demi »
Crédit photo O. Stephan / BBH
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