Le Brest Bretagne Handball, impérial après la pause, a su dominer Nantes (32-24) dans son Arena une nouvelle fois pleine à craquer pour enregistrer un treizième succès d’affilée en Ligue Butagaz Énergie. Les Rebelles ont aussi confirmé qu’elles étaient bien les bêtes noires des Neptunes en bouclant un dix-septième match sans revers face à cette équipe depuis 2016. La finale du championnat se rapproche encore un peu plus…
Elles ne sont pas là pour faire du sentiment. Les Rebelles ont une nouvelle fois pu prouver que leur cohésion collective était bien au niveau de leur ambition. Face à une formation du haut de tableau et aux solides aspirations, le BBH a su être cette force tranquille qui le caractérise depuis les premiers jours de 2022. Accroché pendant la première période, il a ensuite été capable de monter en charge pour distancer puis tenir en respect l’escouade de Helle Thomsen. « Ce soir, l’équipe de Brest a montré comment elle était forte. Si on regarde joueuse par joueuse et tout ce qui a été réalisé depuis le début de la saison, c’est très costaud, avouait la coach danoise, malgré tout « contente d’avoir vu un bon match de handball. Gros respect à Brest et à cette ambiance dans la salle ». Si la technicienne des Neptunes n’affichait pas trop d’amertume, c’est parce qu’elle avait surtout vu une meilleure performance de son adversaire et pas spécialement une prestation ratée de ses troupes. « À la pause, on s’est dit que si Brest devait gagner, c’était en allant chercher la victoire et en étant plus fort que nous, poursuivait-elle. Après avoir perdu à Nice la semaine dernière, et en sachant qu’on allait affronter une formation qui n’est pas dans la même catégorie, on avait décidé de ne pas rester tranquillement en 0-6 en défense pour encaisser dix buts d’écart à la fin. On voulait prendre notre chance, essayer des choses ».

Crédit photo O. Stephan / BBH

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