Le Brest Bretagne Handball et Gyor ont encore terminé une rencontre dos à dos (21-21). Lors de cette première manche de quart de finale de Ligue des Champions, les Rebelles ont longtemps cru pouvoir garder un avantage sur les Hongroises mais c’est un nouveau match nul qui est venu sanctionner les débats dans une ambiance énorme. Tout le monde est donc encore en vie avant le retour dans une semaine à la Audi Arena. Cela devient une habitude, presque une routine finalement. Et pourtant il ne faudrait surtout pas banaliser ce genre de chose. Une fois de plus, le BBH a donc regardé Gyor dans les yeux pendant soixante minutes et même si ce n’est pas une première, la performance est majuscule. Face au favori de la compétition, les Rebelles ont été à la hauteur de l’événement. « Et vous ne trouverez pas une Brestoise ce soir qui avait un grand sourire après le match, avançait Pablo Morel. Être frustré de faire un nul contre Gyor, ça veut dire qu’on est ambitieux ». Et il y a forcément des raisons de l’être tant cette équipe a affiché ce samedi un niveau défensif et une détermination parfois bluffants. Bien sûr, la tâche s’annoncera énorme dans une semaine au cœur d’une Audi Arena surchauffée mais la pression sera bel et bien sur les épaules des Magyares. « Je m’attends assurément à une seconde manche très difficile, on doit se préparer à ça », prévenait déjà en conférence de presse un Ambros Martin sans doute un peu circonspect de voir sa formation accrochée depuis si longtemps par ces vaillantes Rebelles. Il est en effet extrêmement difficile depuis trois saisons de départager les deux clans. Les chiffres le prouvent : en six rencontres disputées depuis 2019, soit 370 minutes (avec les 10 minutes de prolongation au Final Four l’an passé), on note un tout petit but d’écart en faveur de Gyor (défaite du BBH 29-28 en février 2020). Pour le reste, une palanquée de nuls et une intensité toujours au maximum.

Crédit photo BBH

Crédit photo Gyor