Face aux doubles tenantes du titre, le Brest Bretagne Handball a dû poser les deux genoux à terre lors de son entrée en Ligue des Champions. Sûrs de leur handball, portées par une Katrine Lunde une nouvelle fois brillante et une frange tchèque très efficace, les Vipers de Kristiansand n’ont laissé que peu d’espoirs aux Rebelles après vingt premières minutes accrochées. Le BBH revient donc de Norvège avec un revers mais aussi quelques enseignements avant d’aborder une nouvelle semaine très dense et 100% Arena avec la réception de Chambray mercredi et celle du CSM Bucarest dimanche.

« Quand on résolvait un problème, il y en avait un autre qui arrivait ». Le résumé de Pablo Morel était assez révélateur de la rencontre que venaient de disputer ses joueuses dans le sud de la Norvège. Les Vipers ont remporté les deux dernières Ligues des Champions – celle de 2021 face à Brest d’ailleurs – et ont pu monter ce samedi après-midi quelques raisons pour expliquer cette domination continentale. Si les Roses de Kristiansand ont perdu à l’intersaison Bella Gulldén et Nora Mork, elles ont tout de même renfloué leur ligne arrière avec la Française Océane Sercien Ugolin, la Suédoise Jamina Roberts et la Russe Anna Vyakhireva. De quoi ambitionner la passe de trois et d’entrée poser des problèmes au collectif de Pablo Morel qui passait sa semaine on the road après le déplacement mercredi à Mérignac. « C’était un match intense, de très haut niveau contre la meilleure équipe de ces deux dernières années, commentait le technicien du BBH. Ça montre qu’on a encore pas mal de chemin à faire pour se hisser au côté de cette équipe mais on avance et on continue de travailler ». La tâche proposée aux Rebelles pour leur entrée dans la compétition était bien l’une des plus compliquées avec ce déplacement en Scandinavie pour y défier un groupe en pleine confiance mais malgré la défaite, il y aura certainement pas mal de choses à en tirer avant les prochaines levées du mois de septembre contre FTC ou Bucarest.« Il y a de très bons indicateurs pour ce qu’il reste à bosser, oui, abondait Pablo Morel. Et il y a aussi ce sentiment qu’on est capables par moments de rivaliser et qu’au final il manque pas mal de détails pour être à ce niveau-là ».

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Crédit photo BBH   

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