Le 25/09/2022

Les Boss à Ferencvaros étaient Brestoises

Avec beaucoup de caractère, et porté par les prestations individuelles de Djina Jaukovic et Cléo Darleux, le Brest Bretagne Handball a décroché sa première victoire (20-21) de la saison en Ligue des Champions. Face à FTC, dans une ambiance parfois incandescente, les Rebelles ont dans un premier temps surfé sur une parfaite entame avant de résister très fort au retour des Hongroises qui ne sont jamais passées devant durant le match. Le marathon de septembre, avec 7 rencontres en 21 jours prend donc fin sur une bonne note avant le début de la trêve internationale.

La perte de balle de Béatrice Edwige sur la dernière action aura épargné quinze secondes de stress aux supporters brestois. Au bout d’un second acte éprouvant pour les nerfs, les Rebelles arrachait là un succès aussi précieux que remarquable dans la Erd Arena, l’enceinte où Ferencvaros déménage pour ses matches de Ligue des Champions. Une victoire par la plus petite des marges qui aurait peut-être pu être un peu plus confortable si le 8e but du BBH, totalement valable, inscrit par Itana Grbic, avait simplement été vu et validé par ses compatriotes qui officiaient ce samedi au sifflet. Un détail à l’issue de ce combat remporté mais qui aurait pu avoir son importance, le staff brestois attendant encore à cette heure l’explication. N’y allons pas par quatre chemins, c’est un très gros coup que le Brest Bretagne Handball a réalisé en Hongrie car le contexte n’était pas le plus évident. Sortant de deux revers dans la compétition-reine, face à Vipers et Bucarest, les Rebelles devaient se coltiner l’une des ambiances les plus chaudes en Europe et batailler avec une formation giflée une semaine auparavant à Bietigheim (40-20). Elles savaient donc à quoi s’attendre et la poésie n’était pas sur le menu du jour. Mais les joueuses de Ferencvaros ont débuté la partie comme elles avaient disputé la précédente en Allemagne et se sont rapidement retrouvées dans les cordes, le BBH sautant sur la moindre occasion de maintenir les narines magyares sous l’eau (0-4, 6e ; 2-8, 15e). « Ça nous a fait du bien de mordre tout de suite dedans, de se sentir capables de produire autant d’énergie et de combat ensemble, soulignait d’ailleurs Pablo Morel. Ça nous a aidés à tenir tout le match ». Son homologue Gabor Elek votait lui aussi pour qualifier l’entame de match comme le tournant de l’après-midi : « C’est évident que sur les quinze premières minutes, on était encore dans la défaite de la semaine dernière. Ça a changé la rencontre parce qu’on a couru après Brest tout le temps ».

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Crédit photo BBH   

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