Le 22/09/2022

Trois bons points, azurément

Le Brest Bretagne Handball n’a pas eu la partie facile ce mercredi à Nice mais est tout de même revenu de la Côte d’Azur avec les trois points qu’il était venu chercher (29-32). En raison sur cette rencontre d’un turnover assumé par le staff brestois, c’est avec un groupe new look que les Rebelles ont poursuivi leur parcours sans faute en Ligue Butagaz Énergie, pointant désormais en tête en compagnie de Metz. Une bonne manière de débuter une semaine qui se conclura à Budapest avant le départ des internationales vers leur sélection.

Si le BBH est toujours à la recherche de sa première victoire en Ligue des Champions, il poursuit dans le même temps un parcours impeccable sur le sol national. Dans une nouvelle formule de championnat dépourvue de finale, chaque faux pas peut être lourd de conséquences et les Brestoises semblent l’avoir bien compris en ce début de saison. Après quatre journées, les voilà donc au coude à coude en tête de Ligue Butagaz Énergie en compagnie de leurs meilleures ennemies messines. Et si tout n’a pas été parfait sur la Promenade des Anglais, tout le monde saura se contenter de ce succès. « C’est ce qu’on retient à chaud, notait d’ailleurs Pablo Morel. On était venus ici pour prendre trois points et enchaîner une quatrième victoire pour rester en tête avant la trêve internationale. C’est le principal car l’enchaînement du quotidien avec un match tous les trois jours n’est pas si facile à assumer ». Pour voyager loin dans une saison qui peut voir les Rebelles disputer une cinquantaine de rencontres (hors compétitions internationales), le technicien brestois a aussi choisi de ménager sa monture, à l’image de ce qu’il avait pu réaliser lors de l’exercice précédent. Pour cette grande diagonale dans l’Hexagone, il avait ainsi choisi de se passer de quatre internationales : Pauletta Foppa, Coralie Lassource, Pauline Coatanéa et Helene Fauske. « Je trouve que c’est bien d’être capables de gagner à Nice, dans la difficulté, en ayant assumé des choix dans le turnover et le temps de jeu, poursuivait Pablo Morel. On l’a vu l’année dernière, ce sont des stratégies qui payent dans le temps car ça permet à tout le monde de grandir et de prendre des repères. Ce soir, on a senti parfois un peu d’instabilité mais ce n’est pas une excuse, on doit être en mesure de développer notre jeu, et ce peu importe les filles sur le terrain ».

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Source photos BBH   

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