Le 14/11/2022

La réaction complète de Sylvain Le Roy ( coach du HBC Briec)

Six matchs, cinq victoires, un match nul, le HBC Briec a entamé sa poule Ouest, d'excellence régionale féminine, sur une spirale extrêmement positive, qui les place aujourd'hui en tête, au quart du champiopnnat. Affichant complet face au choc face au dauphin, le Gouesnou HB, ce samedi soir, avec au bas mot, 400 spectateurs, à Colette Besson, les Briécoises ont été un ton au-dessus, même si le retour des Gouesnousiennes à -3, à huit minutes de la fin, aurait pu faire dérailler la machine locale. A ce moment-là, l'expérience d'un Marion Lecoq, gardant le ballon, trois secondes dans sa moitié de terrain, pour mettre fin au jeu tout fou et des passes à risques de ses partenaires sur une défense adverse en 1-5, a été le moment de temporisation nécessaire pour éviter une surchauffe. Contrôlant ensuite la fin de match, sans que Gouesnou n'arrive à repasser devant, Briec a passé avec succès un test de solidité important dans ses prétentions de la saison. La réaction complète de l'entraîneur briécois, Sylvain Leroy (33-29).

Sylvain Le Roy ( coach du HBC Briec): " On a été pris à un moment donné par l'enjeu, avec du mal à rentrer dans ce match. Avec des joueuses de qualité et complémentaire, notre collectif s'est mis en place progressivement. On reste sur notre faim, pas sur le contenu, mais plus sur le fait qu'à 7/8 buts d'avance, on doit être capable d'aller marquer l'adversaire avec des +9/+10, pour plier la rencontre. Néanmoins, nous avons passé un cap sur ce début de saison, notamment sur les équipes de "bas" de tableau. C'était un match de notre point faible, la saison précédente, de pouvoir battre tout le monde, mais aussi à contrario de se faire battre par tout le monde.

Oui, il y'a eu une déconcentration de notre part, on s'est peut-être dit trop vite que ce match était gagné. A -3 à huit minutes de la fin, j'ai aimé aussi notre réaction d'équipe. On se reprend bien, ca fait partie de la force du groupe, cette année. C'est la gestion des temps faibles, qui est importante. Dans deux semaines, nous irons à Paimpol, un concurrent direct à la montée en prénationale. La montée? Oui, nous y pensons. On y serait allé l'an dernier, si nous nous n'étions pas écroulés sur nos deux derniers matchs, notamment à Côtes des Légendes, sans deux de nos cadres. Mais elle aurait été précipitée, à mon avis, là, je ressens comme l'année ou jamais pour y aller.

On en a le potentiel, c'est le début de quelque chose, même dans la structuration du club, il y'a beaucoup d'énergie qui est mise, et de bonnes énergies collectives. Car chacun à tout niveau veut faire progresser le club.

Le public? C'est aussi pour ça, que ce club est spécial, on ne retrouve pas ça aileurs sur ce niveau, un tel engouement. Ca nous porte, dans un tel match, ça compte sur la fin, ça nous fait gagner des matchs, si on prend cette pression dans le bon sens. Par expérience, ce qui compte au handball, plus on va sur des niveaux supérieurs, est la gestion des cinq dernières minutes. On commence à voir tout notre travail de l'ombre, mis en place sur les séances physiques du mardi soir, car physiquement, on répond, on absorbe les efforts et on garde de la lucidité pour faire les bons choix finaux"

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