L'ES Cranou (R3) a rêvé en grand, voir même en très grand face au Stade Briochin (N2), ce samedi, en fin d'après-midi. Quatre niveaux d'écart entre David et Goliath, effacé à la 70ème minute (2-2) , avec même une balle de 3-2 pour le "petit", à la 59ème minute par Guillaume Bars. Face à 800 spectateurs, un record pour le stade Alexandre Nédelec, les Loups ne sont pas passés au travers, ils ont bousculé Saint-Brieuc, qui a été bien content de planter deux autres coups de griffes dans les buts de Pierre Floch. En se mettant à hauteur d'une équipe de National, l'ES Cranou (R3) a mis en avant toute sa force qui a propulsé ce club d'un niveau D2 à un niveau ligue, en quatre ans. Avec une génération très forte, les Jaune et Bleu ont croqué dans ce match de gala, même défait 2-4 au coup de sifflet final, il en restera un sacré moment pour la vie de la commune et du club, qui est passé dans une autre dimension, tout simplement, le temps d'une après-midi de football, en ce 30 septembre 2023.
Ehouarn Magueur ( capitaine de l'ES Cranou, R3): " Nous savions que si nous n'amenons pas d'envie, ce match serait extrêmement compliqué sur la longueur des 90 minutes. Mais pour avoir cette envie, il fallait que nous n'affichons pas de faille sur notre collectif. Personne n'est passé au travers, on était prêt à ce défi dès notre entrée sur le terrain. Dommage ce 3ème but, car nous nous sommes arrêtés de jouer, deux secondes, et Saint-Brieuc ne l'a pas fait. Ca entraîne le décalage sur le côté, le centre et le joueur de Saint-Brieuc qui a le temps de bien se placer dans la surface. On sort la tête haute avec plein de souvenirs extraordinaires de notre journée. On a fait un gros match, face à 800 spectateurs. Notre objectif c'était aussi de les rendre heureux de notre prestation.
Ca nous tenait que les spectateurs soient fiers de nous au coup de sifflet final. On a donné ce qu'on avait. On a défendu plus bas qu'à l'habitude, mais nous ne voulions pas balancer, on a cherché à jouer à la hauteur de nos moyens. On revient à 2-2, à l'heure de jeu, une deuxième fois face à une N2. On n'a pas lâché, on connaissait l'importance de ces coups de pied arrêtés, un mach à ce niveau, ce n'est qu'une addition de détails, ça se joue là-dessus.
De notre rassemblement à 13h, au café, à la causerie des vestiaires, nous avons été mis dans les meilleurs conditions. Le club a fait un gros travail autour de ce mach avec tous les bénévoles, pour que tout le monde passe un bon moment dans le stade. Maintenant, il va falloir redescendre sur terre, cette semaine et enchaîner dimanche, dans un autre contexte face à Guipavas B, en championnat (R3, poule A).
