Christophe Kerbrat, un vainqueur de la coupe de France au Faou
Un vainqueur de la coupe de France, en 2013/2014, avec l'EA Guingamp, rentrant au 4ème tour de la coupe de France, c'est peu commun pour être signalé. A la question, quand ça remontait votre dernier 4ème tour de la coupe de France. " A mon époque avec le Stade Plabennécois", répondit Christophe Kerbrat. Plus de dix ans après, le stoppeur du Stade Briochin réembrayait sur un nouveau 4ème tour, au stade Alexandre Nédélec, au Faou, après sa parenthèse enchantée de 12 ans. Passé professionnel sur le tard, à 25 ans, après tout son parcours dans son premier club formateur, le Stade Plabennécois, Christophe Kerbrat a gagné la coupe de France face au Stade Rennais (0-2), en mai 2014, joué des matchs de coupe d'Europe, et affronter les meilleurs attaquants du championnat français, les Zlatan Ibrahimovic, M'Bappé, Neymar, Falcao.... Ce samedi après-midi, il était en surveillance de Melvin Gourvès, qui lui a échappé d'ailleurs, à la 35ème minute pour l'égalisation de l'ES Cranou. Très accessible pour de nombreuses demandes d'autographes, des enfants au Faou, il revient dans ce football des débuts, avec plaisir.
Légende: 12 ans après, Christophe Kerbrat a regoûté au plaisir d'un 4ème tour de la coupe de France, au Faou, avec le Stade Briochin.
Tous les footballeurs amateurs aiment Christophe Kerbrat, parce que malgré le succès de ses années fastes en professionnel, il a toujours gardé l'humilité et une extrême simplicité le caractérisant ainsi que cet amour pour le football qui le pousse à continuer encore à 37 ans, au Stade Briochin. Au Faou, il a passé un après-midi peu commun, balloté sérieusement par une R3 pour finalement s'en sortir avec un 2-4.
" Nous avons respecté cette équipe du Faou. La première mi-temps, nous avons eu l'entame qu'on voulait, mais ils sont revenus au score. Je tire un grand coup de chapeau à cette équipe car ils nous ont rejoints deux fois dans cette rencontre. Ils ont une balle pour passer devant, la coupe, il faut rester toujours vigilent, ça se joue beaucoup dans la concentration. On passe ce tour, en étant le plus sérieux possible", reconnait-il.
Lui rappelant quand avec Plabennec, il aimait chasser le gros gibier dans cette compétition, pour faire terrasser l'AS Nancy-Lorraine, le Stade de Reims ou encore l'OGC Nice. Son retour au Faou, dans ce football amateur, au lieu d'être un sacerdoce, a été vécu comme un bonheur pour Christophe Kerbrat. " On est ici, dans le vrai foot, dans ce stade. C'est le foot que j'ai connu avec Plabennec, le foot des enfants, je les voyais devant la main courante à côté des buts. C'est tout ce qu'on aime. Il y'avait du monde tout autour de la main courante".
A l'intersaison, Christophe Kerbrat a été fortement pressenti pour revenir dans son Nord-Finistère. A Plabennec? Morlaix? bruissé les couloirs des fameuses rumeurs de l'intersaison, ce n'était finalement pas ces deux clubs que Christophe Kerbrat aurait rejoint, en cas de départ du Stade Briochin, mais un autre club du Nord-Finistère, dans le Léon. " J'ai vraiment hésité à rejoindre l'AG Plouvorn. J'ai même été très proche de donner mon accord. Pourquoi Plouvorn? J'entretiens de très bonnes relations avec leur président, Maxime Guillerm, et j'aime aussi tout ce que ce club peut véhiculer. J'espère qu'ils vont vivre une grande saison".
Forcément, à 37 ans, la carrière est maintenant plus derrière que devant soi. Prolongeant le plaisir démarré tard en professionnel, Christophe Kerbrat, à l'image de son parcours, sait où il veut aller. Pas très loin du sport évidemment, lui qui a été également un excellent joueur de tennis à l'adolescence.
" J'ai repris mes études, en ce début de saison. Je travaille pour passer un diplôme de management et gestion sportive. J'aimerais rester dans ce domaine. Rester à Saint-Brieuc, même en N2? Je suis dans un super club, il y'a un super coach ( Roland Vieira), tous les voyants sont au vert dans ce club, que j'aime beaucoup. Je suis à fond dans cette nouvelle année, même si l'équipe a beaucoup changé, nous sommes sur la bonne voie", conclut-il.
