En marge des finales régionales de basket à Concarneau se déroulait un stage d’évaluation d’arbitres organisé par la ligue de Bretagne, retour sur le parcours ascensionnel d’un futur grand de l’arbitrage breton.
Najib Chajiddine aujourd’hui âgé de de 24 ans a commencé le basket au CO Kermoysan à l’âge de 13 ans, et a, dès le début pratiqué l’arbitrage pour aider son club formateur lors des rencontres de mini-basket. Puis tout s’enchaine pour le jeune ado qui est vite repéré par les instances départementales qui lui propose d’intégrer le pôle espoir arbitrage crée par Patrick Taffin. Nous sommes en 2005 et Najib à force de travail et de détermination va gravir les échelons de l’arbitrage breton (ligue 2, ligue 1 Pré Nationale) tout en menant de front ses études où il obtient une mention bien à son bac STG. Dès 2007, le jeune homme commence à arbitrer au niveau national.
L’actuel joueur de Pluguffan Basket continue à s’entraîner 3 fois par semaine pour la condition physique et analyse la vidéo de ses matchs chaque lundi. C’est le minimum pour cet arbitre classé CF1, c’est-à-dire arbitrage des rencontres de Nationale II masculine, ligue 2 féminine et espoir Pro A.
Un été à Rotterdam
Najib, employé en parallèle dans une grande entreprise de banque-assurances, se fixe l’objectif ambitieux mais réalisable d’arbitrer à long terme des rencontres de PRO A. Cela voudra dire beaucoup de sacrifices pour ce passionné de basket qui prend énormément de plaisir à arbitrer ces rencontres de haut niveau. Il précise que le point le plus difficile à apprécier pour les arbitres est la gestion de ses propres émotions durant la rencontre tout en gardant sa propre personnalité.
Avant d’arriver dans le gotha du sifflet, Najib arbitrera cet été les jeux olympiques universitaires à Rotterdam aux Pays-Bas du 23/7 au 10/8. 69 équipes de 32 nationalités seront présentes pour s’affronter sur un format poules + éliminations directes afin de déterminer la meilleure équipe universitaire du monde, une étape de plus dans la progression du jeune homme.
Tanguy Leroux