La mise à mort est plus un terme employé dans la tauromachie. Dans le football, il est de savoir être efficient pour se mettre à l'abri d'un retour adverse. Dominatrice, sans être outranciée dans sa prestation, l'US Concarneau se devait de passer ce coup de collier pour porter le score à 2-0 face à Tarbes Pyrénées. Dans l'impossibilité de le faire par une fatigue mentale et physique installée après la période post-coupe de France, Concarneau a laissé échapper deux points précieux et parfaitement accessible face à ce type d'adversaire. Tarbes, en lutte pour son maintien, a joué le coup avec ses moyens jusqu'au bout. Une leçon de courage avec six joueurs de DRH, conclue par une égalisation en toute fin de match, dans les arrêts de jeu par Mario Janvier. La réaction de Nicolas Cloarec, le coach de l'US Concarneau.
Nicolas Cloarec, US Concarneau: " Nos adversaires jouaient le maintien en CFA. Ils avaient cet instinct de survie demandé dans tel cas. Je ne suis pas forcément déçu par la prestation de mes joueurs mais contrarié par la mauvaise gestion de la fin de match. Il faut que tout le monde comprenne le goût des efforts à faire pour monter en national. Sortir du CFA, c'est l'excellence au niveau amateur. Et quand on n'est pas prêts à faire les 5 à 10 mètres d'efforts pour annihiler une situation adverse, et qu'on est frais physiquement en plus, c'est regrettable. Certains garçons ont besoin de redescendre sur terre par rapport à la période post-coupe de France. On est entre deux eaux. Je ne veux pas mettte de la panique, ni de la gravité, la frustration nait de la gestion de notre fin de match. Nous avions tablé sur six points sur nos deux matchs à domicile face à Tarbes et Saint-Malo. Nous en avions quatre à la 90'. Plus que 2 à la 92'. La chance que nous offre le football, c'est de pouvoir se remettre en question et de rebondir très vite"
