Avec le pénalty sifflé en première période contre Concarneau, le public du Stade des Alpes pensait voir s'arrêter la malédiction des pénaltys ratés. Theo Guivarch en a décidé autrement en stoppant le tir du capitaine Julien Deletraz. Et de six pour les joueurs du Grenoble Foot 38 qui manquaient à cet instant un 6ème pénalty consécutif.
La saison avait pourtant bien démarré avec deux pénaltys marqués lors des deux premières journées par Edwin Maanane et Nicolas Belvito. Cette malédiction commencait en été le 26 août, avec le match contre Dunkerque au cours duquel Nicolas Belvito (1) manquait son pénalty. Malgré ce raté, les Grenoblois l'emportaient 2-1. Le 23 septembre contre Cholet, Edwin Maanan (2) s'était porté volontaire pour tirer un pénalty. A ce moment de la partie, le score était de 1-0 pour Cholet en tout début de seconde période. Et de trois six jours après avec un déplacement à Marseulle Consolat. C'était au tour de Jessie Benet (3) de rater son coup de pied de réparation. Au 6ème tour de la coupe de France à Chasselay, Nicolas Belvito (4) ratait son pénalty, mais les bleu et blanc se qualifiaient à l'arraché pour le tour suivant (1-0). Le 7 décembre, Florian Sotoka (5) rejoignait le club des joueurs ayant manqué un pénalty. Contre Chambly, il restait deux minutes à jouer, Grenoble évoluait à 11 contre 10 et le score était de 0: 0. Une victoire qui leur tendait les bras et qui s'échappait.

Copie d'écran FFF TV
Enfin, le 20 décembre, lors du dernier match de l'année, contre Concarneau, l'arbitre sifflait un pénalty en faveur des Grenoblois alors que le score était de 0-0. Le capitaien Julien Delatraz (6) se portait volontaire pour arrêter cette spirale infernale. Dans les buts concarnois, Théo Guivarch arrêtait le tir et faisait perdurer la malédiction sur 2018 avec une série de six penaltys ratés par cinq joueurs grenoblois différents. Malgré tous ses échecs, le GF 38 reste à la seconde place au classement.