La série Le rêve bleu de l'US Concarneau vers la ligue 2, vous est offert par Peugeot Nedelec, partenaire de l'US Concarneau:
Quelque soit l’issue finale de ce championnat National, l’US Concarneau aura fait vibrer ses supporters, revenus en masse au stade Guy-Piriou, avec des affluences au-dessus des 2.000 spectateurs, sur cette partie retour de championnat. Ce match de gala face au Stade Lavallois marque, ce lundi soir, un cap supplémentaire dans la saison des Thoniers. Face au leader de ce National, Concarneau devra donner son meilleur, pour suivre le rythme du peloton de tête, et conserver ses chances, à quatre journées de la fin. Ressentir le parfum possible de la ligue 2, le Sud-Finistère ne l’avait plus humé depuis la saison 1989/1990, avec le Stade Quimpérois, relégué en Division 3 ( et encore, à l’époque, il y’avait deux poules de D2, à l’époque soit 36 clubs..). Pour le club de l'US Concarneau, créé en 1911, ce possible tremplin serait un cap historique de réalisation. Sous l’ère Stéphane Le Mignan, l’US Concarneau a retrouvé un vrai capitaine de route à sa barre, capable de conduire l’équipage concarnois, aux premières places de ce National. Cinquième, la saison précédente ( meilleure place accrochée par le club), avec 48 points, avant ce choc, face à Laval, les Thoniers sont déjà assurés de dépasser ce compteur point, atteint la saison passée, avec 51 points, à cinq journées du terme.

Légende: L'US Concarneau est dans la course finale, toujours amarré à cette troisième place de barragiste, à cinq journées de la fin.
Preuve de la maturité prise par ce groupe, reposant sur une colonne vertébrale inchangée, par rapport à la saison dernière, Vincent Viot, Guillaume Jannez, Thibault Sinquin, Tristan Boubaya, Fahd El Khoumisti, l’US Concarneau a bâti ses fondations sur cette intelligence de fonctionnement, malgré des petits moyens pour le National ( un budget de 2,1 millions d’euros).
Cette saison 2021/2022 aura frappé les esprits, par une qualité de jeu et une signature concarnoise, réellement saluée par les observateurs avisés. Nicolas Guibal, l’entraîneur du Sète FC 34, louait les qualités de ce collectif. « C’est la plus belle équipe de ce championnat, dans le jeu ».
Battant successivement les cadors de la division sur ses terres, Laval (0-1), Châteauroux (0-2), Bourg-Peronnas (0-2), l’US Concarneau a transformé l’essai de sa dernière cinquième place. Malgré un effectif réduit à son maximum, à 16/17 joueurs, et un réel esprit d’équipe, l’US Concarneau a fonctionné à plein régime, avec une formation tournant très peu dans le onze de départ. Forcément, quand une pièce maîtresse, Antoine Rabillard a manqué ( blessé de longue durée, sur une mauvaise réception au sol, face Villefranche, 7 février), les Thoniers ont été pénalisés de suite de cet effectif à flux tendu.
Face à des effectifs en face, capable d’aligner entre 20 à 25 joueurs de ce niveau, forcément, l’allongement de la saison donne un avantage à des effectifs plus denses, mais la valeur concarnoise est ne s’être jamais écroulé, même dans ces deux derniers mois ( 6 matchs nuls sur les sept derniers matchs). A ce jour, les Sudistes restent l’équipe qui a perdu le moins dans ce National ( 4 défaites), mais celle qui a accumulé le plus de matchs nuls ( 12 au total).
Symbole d’un vrai groupe, retrouvant une osmose avec son public, l’US Concarneau a encore franchi un cap sportif, assuré d’atteindre son plus fort total de points, depuis son arrivée en National, en 2016/2017. A la montée en National ( 3ème niveau national), Nicolas Cloarec, l’entraîneur de la montée, déclarait : « Le National, chaque équipe se doit d’y rester cinq ans. Soit on grimpe, soit on descend, car c’est un championnat très dur, à la charnière entre deux mondes ».
Des 18 équipes à sa première saison en 2016/2017, dix ont quitté la scène du National, certaines pour aller voir au-dessus, comme Pau FC ou Dunkerque, Quevilly d’autres redescendus un cran plus bas, Béziers, Les Herbiers, Lyon La Duchère, et d'autres encore plus bas comme Besançon (N3), Evian Thonan (N3), ou Marseille Consolat (N3). En six ans, Concarneau a réussi à se maintenir, sur les premières années, et a passé le cap d'une équipe potentiellement prête, pour disputer les accessits au niveau supérieur. Sur une stabilité dans ses dirigeants, avec la figure rassurante et mobilisatrice de Jacques Piriou, le président, l'US Concarneau n'a pas brûlé les étapes, et espère maintenant accomplir une fin de saison en boulet de saison, à la hauteur de leur saison jusqu'à là remarquable en tout point.
La suite de la série, demain, jeudi 14 avril, avec Jacques Piriou, le président de l'US Concarneau
Série Le rêve bleu:
1- US Concarneau, la saison de tous les possibles