La série Le rêve bleu de l'US Concarneau vers la ligue 2, se prolonge par le résumé du match Concarneau - Laval, offert par Peugeot Nedelec, partenaire de l'US Concarneau:
Ce match face au leader Laval, l'US Concarneau l'attendait avec impatience, avec une volonté de le croquer, et de tout mettre dedans pour s'embarquer dans une folle fin de saison. Même cueillis à froid, transi littéralement, par une ouverture du score des visiteurs, dès la première minute de jeu, par le buteur Geoffrey Durbant, les Thoniers lançaient l'assaut sur la cage adverse. Quinze minutes de pure folie, d'une totale énergie, convergé en un but, égaliser le plus tôt possible. Après des sauvetages sur la ligne, un arrêt du portier adverse, les 4458 spectateurs exultaient comme d'une seule voix, avec la remise des compteurs à égalité de Donatien Gomis (1-1, 16'). Partie sur une gamme très élevée, en intensité, cette partie sentait la poudre, même si logiquement, le rythme revenait à un battement plus régulier. Remettre de l'électricité, avec parcimonie, était la condition d'un exploit des Concarnois, ce lundi soir, face au gros calibre de ce championnat. En seconde mi-temps, Concarneau remettait les voiles une deuxième fois, par Faissal Mannai (2-1, 56') avant que Laval n'égalise à cinq minutes de la fin,. Cruel mais beau du début à la fin devant une intensité rarement ressentie comme telle à Guy-Piriou (2-2).

Un grand match est une affaire de feeling, un grand soir se joue aussi dans cette atmosphère spéciale, où tout est réuni pour parvenir à des sommets. Cette rencontre face à Laval ressentait le parfum d'un grand match, avec un public record, depuis l'arrivée de Concarneau, en National, estimé à 4.458 spectateurs.
Douché par Laval, par la première action du match, l'avant-centre des Tangos, Geoffrey Durbant la jouait malin, avec une protection du corps, empêchant Guillaume Jannez, de revenir, et de la glisser croisé face à Vincent Viot (0-1, 1'). " Allez les Bleus" Allez les Bleus", criait le public, très loin de sonner creux, à ce premier moment clé.
Au lieu de glacer les ardeurs concarnoises, comme face à Bourg-Peronnas, elle était au contraire le signal d'un déluge, sur le camp lavallois. Concarneau assiégeait le leader comme jamais, Thibault Sinquin et Amine Boutrah, coup sur coup, voyaient leurs tirs contrés sur la ligne (5'). Amine Boutrah trouvait les gants d'Alexis Sauvage (9'). Thibault Sinquin avait encore sa tête lobée repousée sur la ligne. Ca brûlait pour Laval. Les Thoniers parvenaient à leurs fins, très justement, suite à un corner. A la lutte, Thibault Sinquin s'arrachait, Donatien Gomis, comme face à Bourg, ramassait la gamelle, pour pousser au fond, la balle du 1-1 (16').
Quel feu d'artifice! Quel lancement face aux 4.458 spectateurs! Le public de Guy-Piriou se régalait et faisait corps avec son équipe. Acculé, Laval arrivait à deserrer l'étau, suite à ce but concarnois. Le rapide Yapo Nchobi faisait passer un frisson, mais Vincent Viot veillait en sortant un bel arrêt (27'). Bryan Goncalvez lorgnait la lucarne, sur un coup-franc bien placé (35'). En toute fin de première mi-temps, Concarneau retrouvait du jus et finissait fort. Toujours dans les bons coups, Thibault Sinquin (42') et plus encore Amine Boutrah, qui sans un arrêt prompt au sol de Sauvage, faisait lever à coup sûr Guy-Piriou, sur un service de Fahd El Khoumisti.
Les quinze minutes syndicales n'altéraient pas les vélléités concarnoises. Au contraire, sans être dans le calcul, une seule minute, Concarneau lâchait tout. En face, Laval saisissait les moindres opportunités pour reprendre l'avantage. Alors que Laval avait été sauvé trois fois sur la ligne, en première mi-temps, Tristan Boubaya avait une intervention décisive, en touchant le ballon, juste devant un Lavallois qui n'avait plus qu'à la prolonger dedans (53'). Un tournant, puisque trois minutes plus tard, Fahd El Khoumisti s'échappait sur son côté droit, pour la centrer vers Faissal Manai. En première touche, il ajustait sa frappe sur le côté fermé d'Alexis Sauvage. Du grand art (2-1, 56'). Ce match était un combat de boxe, où les deux protagonistes se rendaient coup pour coup.
Comme Concarneau, en première mi-temps, sur la prise d'avantage adverse, Laval ne voulait pas perdre et entendait bien relancer la partie. Encore une fois, Nchobi était l'élément perturbateur des Tangos (65'). En première intention, Baptiste Etcheverria ajustait une reprise de volée intérieur, pas loin du tout de la cible (69'). Tout Concarneau retenait son souffle quand le centre au cordeau de Maggiotti trouvait Yapo Nchobi, à la réception. Son contrôle prolongé, en mode tir, prenait Vincent Viot à contre-pied, mais le poteau sauvait Concarneau (71').
Laval jetait son va-tout, Concarneau attendait de placer le contre létal. A la minute suivante, les Thoniers, encore par un excellent Thibault Sinquin, grand bonhomme de ce match, décalaient Landry Nomel (73').
Tout juste rentré, il se mesurait en face à face devant Sauvage. Le public croyait au but, mais le ballon tapait le filet extérieur. Incroyable dans la montée finale, ce choc promettait un dernier quart d'heure, à gros suspense, et à tension pour les coeurs thoniers. Alors que Concarneau croyait tenir son exploit, Laval avait la réussite du probable champion, en affichant son caractère pour piquer une deuxième fois par une tête rageuse d'Edson Seidou (2-2, 85'). Les Thoniers avaient réalisé un gros match, n'avaient rien à se reprocher en ayant donné le maximum, mais en face, le leader a su être fort pour ne pas tomber à Guy-Piriou.
Série offerte par Garage Nédelec, 11 concessions automobiles dans le Finistère, partenaire de l'US Concarneau: