Le 27/01/2023

L'US Concarneau exprime ses voeux

Aux portes de la Ligue 2, montant le club à une historique 4ème place finale, en National, fin mai, confirmant ainsi une 5ème place sous la première année de Stéphane Le Mignan, l'US Concarneau a indéniablement franchi une frontière importante, en terme de référencement dans le National. Celle-ci invisible à l'oeil nu, entre une équipe située dans la deuxième partie de tableau, à l'égal des premières années concarnoises en National et une autre qui est dans la première partie, depuis la prise de direction de Stéphane Le Mignan, sur la partie technique. Ce jeudi soir, il y'avait foule dans le carré bleu, habituellement réservé aux partenaires du club. L'US Concarneau avait convié l'ensemble de ses partenaires privés et publics, à ses voeux de début d'année, en présence des joueurs de l'effectif professionnel, encore placé dans le haut de tableau, à deux points des deux co-leaders et .... promus, Martigues et Versailles. Mais comme le rappelle à juste titre, Jacques Piriou, l'amiral en chef de l'USC. " Même si la vitrine est belle, il faut que l'intérieur le soit aussi". Dans les 58 meilleures équipes de France, à niveau senior, meilleur club du Sud-Finistère, l'US Concarneau est la tête de pont, en Cornouaille et espère amarrer parmi les 36 équipes, si la fin de saison débouche sur une issue heureuse. En attendant ce verdict sporitf, l'US Concarneau exprime aussi sa volonté d'améliorer des installations en-deça d'une prétention d'être dans les 36 meilleures équipes de France. Un premier terrain synthétique, à Kerhun, en partage avec l'Hermine Concarnoise, prévu en octobre 2023, permettrait une première sacrée avancée, attendue.... depuis 10 ans. Mais aussi des gros travaux de rénovation et de mise aux normes du stade Guy-Piriou sont aussi dans les cartons prêts à être déballé, pour faire converger le sportif et la logistique qui s'en suit derrière.

Légende: Ce jeudi soir, le Carré Bleu était rempli pour les voeux de l'US Concarneau, un premier bilan de cette première partie de saison et une aspiration sur la suite de sa saison. Et au-delà dans sa structuration, exprimé par le président, Jacques Piriou.

Une vitrine sportive, avec l'écrin des professionnels dans le National, est forcément un gros plus désormais, dans l'attrait d'une ville, dans son Aura extérieur. L'US Concarneau a réussi dans sa dernière décennie, avec les exploits en coupe de France et la montée en National à se hisser parmi les meilleurs clubs bretons. 

Cette ambition ne va pas sans un ajustement nécessaire des finances, avec un bond là-aussi, porté à 2,5 M €, en cette saison, encore en-dessous de la moyenne des clubs du National (3,2 M €). Ses 700.000 € de décalage, obligeant l'USC, à réussir des "miracles" pour être dans la durée en haut sportivement du National, est un frein certain à ses aspiration et son élan. Avec une interpellation directe des collectivités, qui sont très en-dessous d'un standard National. A titre d'exemple, l'US Concarneau reçoit 125.000 € annuellement des institutions publiques, quand la moyenne des clubs nationaux se situe autour des 490.000 €. Un rapport à 1 à 3,5 en défaveur des Thoniers, compensés par un fort dynamisme des entreprises privés, apportant plus d'un million d'euros désormais au budget annuel de fonctionnement (+18% en un an).

Dans cette nouvelle envergure, le recrutement de Kévin Le Brusq, en directeur général, à la rentrée, à la place de Michel Cauzic, a donné un virage important pour la structuration de l'ensemble. Au niveau de la partie amateur, présidée par Stéphane Pulloch, les voyants sont au vert aussi, passant de 470 à 510 licencié(e)s (+8%). Le bond le plus spectaculaire étant chez les féminines, +26% en un an, et sur la pré-formation +9%. Les abonnés à l'année sur les matchs de National ont passé la barre des 300, à 323 (198 sur la saison précédente), pour 2.600 spectateurs en moyenne sur le début de saison (+22% par rapport à la saison passée).... et 27.500 téléspectateurs sur une diffusion sur Canal + Sports ( 7 passages en cette saison), même si pour Jacques Piriou, la perte sèche équivaut à 5000 € à chaque retransmission sur le créneau du lundi soir.

Dans le cas concarnois, outre cette amélioration des strucutres à court et moyen terme, c'est aussi cette anticipation, certes sur une possible montée en Ligue 2, mais surtout, sur une création d'une Ligue 3 à horizon 2024/2025.

Ce 3ème niveau professionnel, dans un an et demi ( encore faut-il passer l'étape des 6 relégations sportives en 2022/2023 et en 2023/2024 du National vers la National 2), est une ambition du club, de se projeter et anticiper pour se mettre en conformité, dès aujourd'hui, avec un futur cahier des charges de cette division, qui sera certainement plus élevé que celui du National, actuel.

C'est aussi en cette raison, que l'US Concarneau se projette sur son futur, en jouant aussi le grand écart entre sa partie professionnelle, et sa partie amateur, le socle et les racines de l'entité. Avec un président, Jacques Piriou, qui porte en lui cet ADN indissociable, avec encore dans ses voeux, le regret du parcours Gambardella. " Cette élimination contre Plabennec, en novembre, de nos U18, me reste en travers de la gorge, elle a été prématurée, et il y'avait un truc à faire, cette année". Comme quoi, à tous les niveaux, l'US Concarneau aspire à regarder par le haut, en se donnant des objectifs et en y faisant converger une ambition.

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