Le 15/04/2023

La réaction complète de Maxime Etuin ( US Concarneau)

On ne l'a pas forcément et suffisamment indiqué, mettant plus en avant la blessure à la clavicule prolongée d'Antoine Rabillard, suite à une mauvaise réception face à Villefranche Beaujolais en février 2022 (2-0), mais la cheville endolorie de Maxime Etuin, en fin de saison dernière, a aussi pesé cher dans la balance finale des Thoniers, en 2022/2023. Accentuant finalement le manque de profondeur de banc des Concarnois pour jouer l'accession sur 34 journées, et aussi en perdant un joueur pouvant facilement évoluer à quatre postes sur le terrain, les trois du milieu dans l'axe et en latéral gauche. Revenu d'un choc avec Christophe Kerbrat face à Saint-Brieuc, Maxime Etuin a retrouvé sa place dans un milieu à 3, ce réajustement tactique, après le WM Concarnois (4-2-4), qui offrait un gros désavantage dans l'axe du milieu, compris d'ailleurs parfaitement par l'entraîneur briochin, Karim Mokkedem, a été bénéfique car Concarneau a retrouvé sa domination dans cette zone charbonnière du jeu. Avec Lebeau, Etuin et Traoré, l'USC ne perd jamais de ballons chauds, alors que ce National se joue d'abord sur le physique de "déménageurs" de certains joueurs, Concarneau joue l'évitement par ces petits gabarits du miileu de terrain, mais cette équipe parle un même football. Quand on voit les Boutrah, Etuin, Lebeau, Traoré, Georgen, on a l'impression qu'ils se comprennent sans se parler, et qu'ils voient le football de la même façon. C'est pour ça, que les entraîneurs rendent hommage à la facon de jouer concarnoise, qui rend harmonieux et recherché les préparations d'action.

Maxime Etuin ( milieu de terrain, US Concarneau): " Par cette victoire face à Paris 13 Atletico, on s'est donné le droit de rêver, notre jeu s'est mis en place, nous avançons avec des certitudes. Ce match n'était pas facile, mais on s'est rendu la tâche facile. On peut partir sur un faux-rythme, aussi comme face à Sedan, si nous restons bloqué à ce 0-0. Nous avions décidé de les chercher très haut. Le match de Sedan nous avait servi dans ce sens, car il avait rendu le match très fermé. Nous savons que quand nous marquons en premier, on remporte très souvent nos rencontres. On est passé à un 4-4-2 à un 4-3-3. Ce n'est pas parce que tu joues avec quatre attaquants que tu vas trouver plus de profondeur dans ton jeu.

Dans une saison, il faut avoir plus d'une corde à son arc, il faut se réadapter en permanence. Si notre système a changé, les principes restent les mêmes, Tom Lebeau joue plus en pointe basse, et avec Gaoussou Traoré, nous devons trouver des décalages. C'est notre marque de fabrique, devant, nous avons des attaquants de qualité. Sedan, nous avions ressenti de la frustration d'avoir autant la maîtrise et de se créer aussi peu d'occasions. Ce n'était pas normal. Par exemple, une équipe comme le Barca est toujours confronté à des blocs bas, et ils arrivent toujours à se créer des situations. Depuis deux matchs, le Red Star et Paris 13, on arrive à avoir une variété intéressante.

On est bien placé, on ne se cache plus. Il n'y a pas de matchs faciles. Oui, il faut toujours chercher à s'améliorer, car il n'y a aucun match facile dans ce National. Qu'est ce que je n'ai pas aimé dans ce match? A partir de la 75ème minute, on a perdu en maîtrise, il faut tendre à plus de maîtrise encore. Il ne faut pas rester sur ce succès facile, car à Avranches, ça sera dur. On gagne nos deux matchs 1-4 et 3-0, mais il faut relativiser également car au Red Star, on a bénéficié de situations favorables. Nous devons garder cette fluidité dans notre jeu et rester les pieds sur terre"

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