L'US Concarneau, vainqueur au gong final, dans un match fou et débridé face à Dunkerque
A moi, à toi, à toi, à moi, ce match entre l'US Concarneau et l'US Dunkerque, au scénario fou et imprévisible, dans un "happy-ending" favorable aux Thoniers, a oscillé, ce samedi soir, au Moustoir, à Lorient, sur ce courant alternatif,. Des deux côtés d'ailleurs, partageant espoir et frustration de mener et d'être mené. Concarneau prenait un bon départ, parfaitement lancé avec Nassim Chadli, qui après de multiples tentatives sur ce début de saison, trouvait enfin la faille. Il avait été piqué par son entraîneur, Stéphane Le Mignan, sur son dernier match, à Angers. Il répondait de la meilleur des façons en ouvrant la marque face à Dunkerque en entrée de jeu (1-0, 8'). Dunkerque revenait par Anziani (1-1, 22') et même passé devant avant la mi-temps sur un pénalty transformé par Orélian (1-2, 40'). A la mi-temps, mené par la lanterne rouge, Concarneau devait impérativement remettre du fioul dans la chaudière, afin de revenir à hauteur. Pape Ibnou Ba s'y employait juste après l'heure de jeu pour remettre les compteurs à égalité, une joie de courte durée, car Dunkerque frappait à nouveau par Basy (2-3, 65').
Légende: Nassim Chadli a grandement contribué au succès concarnois, face à l'US Dunkerque.
Alors que Concarneau commençait à tirer la langue sur le dernier tir groupé de match dans la dernière demi-heure sur ses adversaires de septembre, ils avaient un net regain dans ces dernières quinze minutes. Nassim Chadil allait de son doublé (3-3, 78') rendant même jaloux Pape Ba qui voulait le sien, et l'obtenait dans un finish glacial pour les Nordistes.
Concarneau avait ouvert et fermé les hostilités. A la 94ème minute, Concarneau retrouvait son fil conducteur et repassait devant dans les arrêts de jeu, au terme d'un match complément élancé et débridé (4-3).
Cette victoire donne un petit confort, pas large néanmoins avec quatre points d'avance sur le premier relégué, le Paris FC, mais ces quatre points valent très cher, ce samedi soir, et représentent déjà le symbole que Concarneau a entrevu ses premières racines en Ligue 2.
