L'US Concarneau poursuit sur sa bonne série à l'ESTAC Troyes
Sept ans après un 16ème finale de la coupe de France, à Guy Piriou, (1-3), l'US Concarneau retrouvait l'ESTAC Troyes au stade de l'Aube. Sept ans avant sur ce tour de coupe de France, trois divisions séparaient les deux clubs, Concarneau était en CFA, jouant les premiers rôles et Troyes se battait pour arrêter de faire l'ascenseur entre la Ligue 1 et 2. Mesurant le chemin accompli par Concarneau et celui perdu par Troyes, ce match entre deux équipes naviguant dans les mêmes eaux, sur ce début de saison, offrait une opportunité pour les Thoniers de prendre de nouveaux points. L'explusion immédiate d'un joueur troyen, au sortir de ce premier quart d'heure, Medhi Tahrat, qui ... cinq minutes après son entrée de jeu seulement, était prié de regagner les vesitaires avant tout le monde (15'). Les Thoniers prenaient un avantage, mais Troyes bénéficiait d'un fait plus important encore, un pénalty sifflé à la 35ème minute, sur une faute sur Kyliane Dong.
Légende: L'US Concarneau obtient un bon match nul à l'ESTAC Troyes, au stade de l'Aube. Crédit photo: Pascal Priol
L'ancien guingampais, M'Changama se chargeait de la sentance mais Esteban Salles réalisait un arrêt déterminant pour la suite de ce match. A 0-0, à la mi-temps, Concarneau s'en sortait très bien et au fur et à mesure de cette rencontre, les Thoniers prirent clairement le dessus sur les Troyens. En supériorité numérique, Concarneau poussait pour quérir leur 3ème victoire à l' " extérieur", après le gain à Quevilly Rouen (2-3) et à Valenciennes (0-1).
A la 78ème minute, une reprise de volée concarnoise butait sur Alemdar, l'ex-portier du Stade Rennais, prêté à l'ESTAC. Concarneau avait maîtrisé son match, même dominé presque intégralement cette deuxième période, sans qu'il n'y ait la réussite finale. Yanis Merdji se voyait même refuser à juste raison, un but pour hors-jeu Mais ce bon point en terre troyenne met en avant les progrès concarnois, dans la gestion des 90 minutes d'un match de Ligue 2 (0-0).
