14/12/2015

Le bilan à mi-championnat des Roz Hand Du 29

Face à leur modèle, Lesneven, les Roz Hand Du 29 ont cédé, ce samedi soir, sur la totalité des 60 miunutes, non sans avoir démontré une progression dans leur apprentissage de la N3F. Menant de trois à quatre buts en première mi-temps, elles ont basculé l'équipe Nordiste (23-27). A mi-saison, après un bilan équilibré de cinq victoires pour cinq défaites, les Roz Hand Du, première équipe féminine du Sud-Finistère à jouer en championnat national, ont trouvé le pouls de la division. Le maintien est l'objectif du groupe entraîné par Mathieu Bourbigot et Tugdual Tanneau. Entretien avec le coach, Mathieu Bourbigot.

Mathieu Bourbigot, quel bilan faites-vous au terme de cette poule aller?

" C'est un bilan satisfaisant. En terme de points, nous avons pris les victoires qu'il fallait. Les deux matchs qui me restent en travers de la gorge sont Guidel et Laval. Maintenant, si nous poursuivons nos efforts, nous allons gagner plus que cinq matchs sur la poule retour. Nous sommes dans l'apprentissage du niveau. Autant handballistiquement que psychologiquement. Et même plus sur cette deuxième notion, avec un temps de jeu moins conséquent à certaines joueuses qui ne sont pas performantes sur le moment. Nous voyons des très beaux matchs de handball en N3F. Tout le monde peut accrocher tout le monde. On progresse petit à petit. On va continuer à progresser"

Qu'est ce qui est apparent aujourd'hui dans votre jeu qui ne l'était pas en début de saison?

" Notre capacité dans l'impact physique d'avoir un peu plus de répondant, d'être un peu plus intelligent dans des situations où nous étions trop naïf en début de saison. Proposer de l'activité offensive dans le sens où nous allons très vite, encore trop. Nous avons réussi à couper ce schéma et à modérer par moment. En face, certaines de nos adversaires savent à quel moment le faire et bien le faire. Savoir quand on est en difficulté de ralentir quand le jeu l'exige. Jouer à l'"ancienne" pour provoquer des fautes, gagner du temps avant de retrouver un cycle positif dans un match"

Cette phase d'adaptation est terminée. Les progrès sont plus dans le collectif ou dans l'individuel? 

" Il y'a des automatismes dans le collectif qu'il n'y avait pas en début d'année. Trois joueuses offensives alternent entre la A et la B. Nous avons changé l'effectif. Les jeunes apprennent le niveau. Défensivement, on sait faire. C'est une de nos forces. C'est une histoire de confiance. Elles sont capable de choses. Des filles qui reviennent de maternité, retrouvent du rythme, Julie Jeannes-Rospape n'a jamais été aussi performante qu'aujourd'hui, Anaëlle Fiche , Hanna Ghafaz vont petit à petit apprendre, Marion Lecocq est plus dans le doute que l'an passé, mais il suffit d'un déclic. Ca fait partie du jeu et du niveau. Elles ont entre 16 et 22 ans. C'est normal. je ne crois qu'au travail. Je suis quelqu'un qui a toujours travailler. Si on est arrivé à ce niveau en parlant pour le club, on le doit à cette valeur. Cinq ans auparavant, il était inimaginable d'évoluer en N3F. C'est un travail de tellement d'années consécutives. On commence à sortir nos joueuses, ce n'est pas comme si on faisait venir des joueuses d'ailleurs. C'est une donnée très importante. Même si demain, nous sommes en difficulté, redescendre en prénationale, nous arriverons toujours à sortir des joueuses. 80% de l'effectif actuel est issu de nos classes jeunes. Lesneven est l'exemple type mais il y'a 20 ans d'écart entre eux et nous"

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