En première mi-temps, en 32ème finale de la coupe de Bretagne, face à l'US Perros Louannec, l'attaquant de Lanvéoc Sports, Mamadou Gaye, 31 ans, a fait apprécier sa subtilité technique, sa qualité à jouer juste dans un périmètre étroit, et à se mettre en lien avec ses partenaires. Cet altruisme naturel, qui n'en fait pas vraiment un avant-centre pur, fait parti de sa personnalité. Palliant l'absence d'un buteur attitré dans la formation de Jo Horellou, Mamadou Gaye s'est parfaitement intégré à la presqu'île qu'il a découvert au hasard d'un concours réussi de gendarme maritime. Profitant de sa finesse technique, Lanvéoc Sports enrichit sa palette de jeu. Complémentaire de Cédric Cariou, remis en meneur de jeu, il met en avant cette équipe de Lanvéoc, à la régularité de haut de tableau, depuis sa remontée en D1, en 2018/2019, et qui possède dans ses rangs, de vrais joueurs de ballons, qui sentent le football.
Légende: Mamadou Gaye effectue sa deuxième saison sous le maillot de Lanvéoc Sports.
" Nous effectuons une saison mitigé. L'année dernière, on avait très bien débuté ( 4 victoires en 4 matchs). En championnat,(D1, poule D), nous avons perdu contre les trois premiers sur notre terrain, ajouté à quelques mauvais résultats à l'extérieur. On sait que ça va être très compliqué de jouer la montée, même s'il reste encore 9 matchs. Nous espérons finir l'année avec une série de victoires pour aller chercher la meilleure place possible. C'est ma deuxième saison, à Lanvéoc, après trois années à l'AS Telgruc/Mer. J'ai grandi à Paris XIII, je suis arrivé en presqu'île par hasard de mon affectation, au concours de la gendarmerie. Je suis tombé en Bretagne, j'ai bien aimé l'endroit, le lieu, les gens. Depuis, je me suis installé. Après, je ne compte pas rester ici, parce que j'aime bien voyager. A Paris, je jouais à 11, au futsall, des " Five", aussi. Je préfère le football en salle et les " Five". Sur les terrains gras, c'est très compliqué pour moi", précise-il.
A sa manière de concevoir le football, le poste d'avant-centre, avec un entêtement à faire trembler les filets, n'est pas son obsession première. Au service de l'équipe, il se positionne en dernier maillon du chaînon offensif, mais aime dézoner pour amener son potentiel créatif, à son équipe.
" En 10, j'ai le jeu devant moi, en attaquant, je suis souvent dos au but. Numéro 10, je peux partir de plus loin, décrocher, toucher plus le ballon, ressortir les ballons, il y'a plus de choix. C'est plus pour dépanner l'équipe que je joue en 9, cette année. Nous n'avons plus rien à perdre sur la deuxième partie de saison, il faudra aller rechercher des points sur les matchs retour face au trio de tête", conclut-il.