Pour la plus grande joie de son ami Alexandre Coullin, Charles Le Fouler aura réussi un coup de maître, lors des quatre jours cyclistes de Plouay qui viennent de s’achever avec la victoire du belge Arnaud De Lie. « J’ai fait la connaissance de Charles à l’école, on a ensuite porté ensemble les couleurs de l’équipe de football du FC Plouay. C’est un capitaine qui est à la fois fédérateur, capitaine, perfectionniste et toujours dans le travail, il ne lâche rien ». Les deux hommes qui s’arrangent comme larrons en foire sont très complices. " J’ai pris plaisir à l’aider pendant ces 4 jours CiC! C’est un ami de toujours qui a de très belle valeurs humaines. Il a formé une superbe équipe de bénévoles qui va perdurer pour des années. Il est d’ailleurs très loyal envers eux", estime Charles Le Fouler, vice-président de Plouay Cyclisme Organisation (PCO).
Légende: Charles Le Fouler, avec toute l'équipe de PCO, a réussi sa première sur l'édition 2025, louée par tous. Crédit photo: Plouay Cyclisme Organisation
Charles Le Fouler, à 31ans a réussi son pari, à savoir succéder à Jean-Yves Tranvaux qui pour des raisons de santé n’a pas pu assister aux courses, en cette édition 2025. Dès l’âge de 7 ans il aidait son père qui servait à la buvette près de la ligne d’arrivée. " Depuis je ne crois pas avoir loupé une fête de Plouay", ironise t’il. "C’est Jean-Yves Tranvaux qui lui a demandé de rejoindre l’équipe organisatrice" .
Charles Le Fouler, à l'agenda bien rempli, gérant d'un camping à Ploemeur a finalement accepté. " Je ne pouvait pas dire non Jean-Yves qui m’a aidé professionnellement", souffle-il. Tout ne fut pas rose pour Charles Le Fouler qui à prix à bras le corps ce nouveau défi personnel et passionnel parce ça lui rattache à toute son enfance, à Plouay.
En restant dans le giron plouaysien, l'édition 2025 du grand prix de Plouay a été celle d'un renouveau, du coeur, de la générosité, de l'entraide, de la solidarité, toutes ces valeurs étroitement liées au vélo, tout le cocktail gagnant de ces quatre jours de Plouay 2025.*
Texte: Yannick Moulard