Arrivé sur la pointe des pieds, Aboubacar Belem a commencé à être intégré au groupe de l'équipe première de la GSI Pontivy, par Stéphane Le Garrec, et a enchaîné au Stade Rennais B, sa troisième titularisation, de suite, dans le onze de départ. Vif sur son côté, capable de mettre à mal toute défense, il est encore dans une acclimatation avec le football français de ce niveau. Ayant grandi au Burkina Faso, il pourrait donner un nouvel éclat à l'armature offensive des Gésistes sur la poule retour. A la recherche d'un match déclic, en première, Aboubacar Belem a montré, dans le dernier match, au faubourg de Verdun, face à la SP Milizac, une vivacité et un sens du collectif plein de promesses. En attendant son éclosion complète, au fur et à mesure des mois passés en terre pontivyenne.
" Face à Milizac, nous avons eu des situations, mais nous n'avons pas été efficace devant le but. On fait une bonne saison. Si nous sommes dans les équipes de tête en N3, ce n'est pas pour rien. Personnellement, je découvre le club. Je m'adapte, ça fait cinq mois que je suis arrivé. Je suis content. J'arrive du Burkina Fasso, originaire de Ouagadougou, la capitale. Je suis arrivé en septembre à la GSI Pontivy. Pourquoi la GSI? C'est mon président au Burkina, qui a choisi. J'étais dans un centre de formation, au Burkina, le coach, Stéphane Le Garrec m'a contacté. Pontivy est mon premier club en Europe", précise Aboubacar Belem.
Dans un club protecteur et famillial, à la GSI Pontivy, Aboubacar Belem espère percer à terme sur les étages supérieurs. Mais il avoue se plaire en Bretagne. " J'aimerai aller le plus haut possible. J'étais demandeur à aller jouer en France. Je jouais en première division au Burkina Fasso. Franchement, la différence, elle est là. Ici, ça se joue plus tactiquement. Il y'a le changement de climat, aussi. Techniquement, je réponds présent. J'aimerai rester car j'aime le football ici. Avec l'équipe A, je n'ai pas marqué encore, comme je commence à peine à enchaîner mes premiers matchs. Avec la réserve, oui, j'en ai marqué quelques uns. Le coach commence à me faire confiance, il faut que je continue comme ça"
