L'épopée de la dernière coupe de France avec une demi-finale régionale face à Anthony (20-19) a été comme un miroir de la nouvelle dimension prise par l'entente Rosporden SYTEM. Avec 200 personnes, 4 cars remplis de supporters, la vague rose et noire avait déferlé, en avril, sur Tremblay en France. Sans doute accélérateur de particules dans la montée en puissance du club, cette aventure extraordinaire a fédéré tout un territoire autour de son équipe féminine de handball. Le club se structure pour passer un palier. Un poste de responsable commercial et administratif a été crée avec la nomination de Steven Le Goff, un club entreprise devrait naître sur la saison. L'ambition est la N3F à moyen terme pour les filles et une participation des championnats régionaux masculins et féminin chez les jeunes.
Steven Le Goff, 17 ans au club, nouveau responsable administratif et comercial du Rosporden SYTEM
Adélie L'Helguen, Amandine Sinquin et Marion Le Cocq
L'équipe masculine senior du Rosporden SYTEM
Dans toute réussite sur la durée, il y'a toujours le décollage, le fameux Take-off de l'économiste Américain, Walt Rostow, qui signifie concrètement une phase décisive et essentielle à tout projet. Si elle est amorcée dans les justes conditions avec un bon raisonnement, le vol vers l'aboutissement du projet se fait d'une manière naturelle et collective. Encore faut-il jeter les bases pour atteindre ce degrès d'altitude souhaitée en amont! Le voeux souhaité est connu pour le Rosporden Sytem, à savoir une montée en N3F à moyen terme, une autre en honneur région pour les garçons et une présence sur des championnats ligue pour les garçons.
A la manière du Quimper Volley 29, Rosporden SYTEM est parti sur un raisonnement similaire. A savoir que son développement financier serait une case prioritaire et privilégiée avant tout recrutement technique. Aujourd'hui, grâce à cette politique décidée en interne, le club Quimpérois a recruté à ce jour, quatre profils techniques sur la formation des jeunes et l'équipe senior féminine, à partir de la création de cet emploi administratif et commercial. Ces arrivées externes se sont fait grâce à un réseau de partenaires privés et institutionnels, qui ont été les soutiens moraux et financiers de ce virage pris en interne du club.
" Nous avons opté pour cette voie-là. Au club de Saint-Yvi, nous avions eu trois salariés techniques avec Yannick Le Meur, Soazic Nédelec et Franck Miguel. Leur contrat n'a jamais excedé un an car il était occupé dans de multiples tâches comme des interventions dans les écoles ou la création d'une base de données d'entraînement et d'ateliers techniques. Mais au niveau de recherche partenaires, la case était vide, à la fin de l'année. En détachement pour la mairie de Quimper, j'avais déjà travaillé un mois au club de Saint-Yvi. J'avais observé tout le potentiel et le travail à fournir dans ce domaine. Je vis ce moment comme un rêve. Etre salarié de mon club de coeur, où j'évolue depuis mes 12 ans, est un énorme privilège accompagné d'une forme de reconnaissance des dirigeants. Je fourmille d'idées et de volonté de créer une dynamique autour du club".
5ème club en Bretagne au nombre des licenciés
Et depuis un mois, le club prend une autre dimension, affiches de matchs dans les journaux, des 4X3 placardés à venir dans le centre-ville de Saint-Yvi, le club de Rosporden-Sytem est entré dans une nouvelle ère. Avec le décollage déjà réussi du club voisin, le Brest Bretagne Hadball (D2F), les Sudistes avancent pièce par pièce leur projet sur l'échiquier. " Nous sommes le second club du Finistère, derrière Lesneven, le 5ème à un plan régional. On forme 400 jeunes sur notre territoire. L'effectif de l'équipe première féminine est entièrement composée de joueuses locales, à 90% entre 15 et 25 ans. Quand vous n'avez plus besoin d'aller chercher les joueuses, mais que ce sont elles qui vous contactent directement comme Elodie Bihan ou Marion Lecoq pour rejoindre l'équipe, vous mesurez avec bonheur le cap franchi", relève Steven Le Goff.
Avec un top 3 final souhaité, l'équipe féminine devrait jouer les premiers rangs dans sa poule de prénationale. Les gars avec le recrutement de deux Gabéricois, Julien Peroz et Yvan Lhermitte, complété sur certains matchs de Romain Corre (ex Lanester et Châteaulin) voudraient enfin frachir le niveau de pré-région qu'ils occupent depuis maintenant 10 ans. Avec une hausse constante de ses effectifs, en école de handball, le club se sait être sur une dynamique. Sa volonté de développement pour la cause du handball et d'un territoire est à souligner.
