Le football, la fête, l'enfant! Ce slogan immuable au Mondial Pupilles de Plomelin, a encore été une ode à la joie afin de se retrouver autour d'un terrain de football. Comme toutes les années, beaucoup de petites histoires qui se sont tissées autour de la grande, du lien social crée qui restera entre tous les acteurs de ce 34ème mondial pupilles. Tout d'abord, les 1.400 joueurs et joueuses répartis sur les dix centres de la Cornouaille. En arrivant des quatre continents, les jeunes se sont disputés dans la fraternité la victoire. La victoire est revenue à deux grands noms du football français et bretons, avec le FC Nantes chez les féminines et l'EA Guingamp, une première chez les garçons. Le dimanche midi, rassemblé à la salle ominisports, les partenaires publics, institutionnels (nombreux en première ligne de la présentation d'Alain Bosser) et les dirigeants du mondial pupilles ont fait le bilan de cette édition en ouvrant déjà la page à la prochaine.

Les partenaires et le comité organisateur de ce 34ème mondial pupilles de Plomelin.
Avec la fin des championnats régionaux et district, le Mondial Pupilles de Plomelin voyait souvent la concurrence des différents matchs locaux, accolée à la même date. Cette année, les championnats se sont finis une semaine avant. Le Mondial avait le champ libre pour faire communier les passionnés de football et les amoureux du mondial, au stade de Pennanguer de Plomelin, pour les finales. En baisse sur les dernières années, la fréquentation a remonté, à Pennanguer, pour cette édition 2019. La finale s'est jouée devant près de 4.000 spectateurs, retrouvant une flamme et une croissance proche de son âge d'or des années 90. " Le mondial, c'est définitivement plus que le football. J'ai en mémoire cette lettre de l'entraîneur de Tarbes, qui avait joué le mondial, jeunes, et avait fait ce même rêve pour ces jeunes U13", affirme Alain Bosser, le président du mondial pupilles de Plomelin.
Egalement, de manière unanime, Camille Abilly, multiple vainqueur de la ligue des champions avec Lyon, et une centaine de sélections avec l'équipe de France, a remporté le prix d'une superbe marraine. Coach de l'équipe lyonnaise défaite en finale par le FC Nantes, elle avait des termes chaleureux pour l'organisation générale. " C'est une belle manifestation. Bravo pour ce que vous faites. Le tournoi féminin prendra de l'ampleur l'an porchain avec de nouveaux sites".
En effet, la grande information de cette édition 2019 est le doublement des centres féminins, de deux à quatre, l'an prochain, en 2020. Ergué-Gabéric, par le support de l'Amicale Ergué-Gabéric et Briec, par l'appui des Paotred Briec, seront les deux nouveaux centres féminins, associés à Fouesnant Les Glénan et Quimper.
De 2 à 4, avec 16 nouvelles équipes, qui porte le total à 122 équipes, le mondial franchit de nouvelles frontières de fonctionnement. Rien que le chiffre des repas fait frémir sur l'organisation générale. 7.500 repas fournis dans les dix centres aux enfants, éducateurs des équipes, et bénévoles des centres, cette affluence, coutumière et historique, fait toujours écho aux novices de l'évènement. Comme le président de la région bretagne, Loïg Chesnais-Girard, qui est venu en tant que parent de joueur, est reparti enchanté du spectacle. " Je reste impressionné par la force et le dynamisme de cet évènement".
Ludovic Jolivet, le maire de Quimper, retenait les images qui restent dans la tête des enfants, derrière les matchs. Armelle Huruguen, la vice-présidente du conseil départemental du Finistère, parlait de liens d'amitiés, un besoin de fratenrité et de bienveillance. Pour Gabriel Poupon, qui représentait le Crédit Agricole du Finistère, il mettait l'accent sur les enfants, qui attendent avec impatience le départ du mondial, à commencer par l'hébergement des joueurs des autres équipes extérieures.
Oeuvrant pendant 25 ans au comité organisateur du Mondial Pupilles de Plomelin, le maire de Plomelin, Jean-Paul Le Dantec, mettait le curseur sur l'engagement des partenaires publics et privés. " Les deux sont essentiels dans la continuité de l'évènement. Tout comme d'autres composantes, les bénévoles, les familles accueillantes.... Le Mondial, c'est un tout. Vive le mondial, et qu'ils durent encore longtemps, même après nous". Une leçon de vie, en gros, avec un avant, pendant et après, façonnant une continuité dans le temps de cet évènement.