Cette saison 2019/2020 se lance très difficilement dans le Sud-Finistère. Que de forfaits même pour le lancement, en championnat ou coupe. Encore, ce dimanche, en coupe, cinq équipes premières ont déclaré forfait, faute d'effectif. Sur la première journée de championnat, 15 matchs sur le Finistère/Morbihan/Côtes d'Armor, en district, n'ont pas été joués, à cause d'un forfait d'une des deux équipes. Ce dimanche, en coupe de Bretagne, Kerlaz ou Plonéis (D2) ont été contraint au forfait. Tout comme l'US Saint-Thurien, Dinéault ou l'Ile-Tudy, en coupe du Finistère. Ces forfaits de plus en plus abondants sur les dernières années traduisent une nouvelle réalité du football local. Il est bien difficile de tenir en équipe première, à un niveau D3, voir même D2 ou sur les équipes réserves des différents clubs avec des entente inter-clubs en D4. A l'heure du football diversifié (football en marchant, beach soccer, football tennis, futsall...), il serait bien que les instances dirigeantes mettent en lumière ce récent phénomène, qui fait craindre une évolution négative sur le football senior à 11 à terme, avec un changement de mentalité, une crise du bénévolat et la future concurrence du football professionnel avec les matchs de Ligue 1, à 15h, le dimanche, dès la saison prochaine avec le début du contrat décroché par Mediapro, ratifié par la LFP et guère contesté par la FFF.
Un terrain sans acteurs devient maintenant une réalité, à chaque dimanche de compétition.
