Le rêve est passé à Plobannalec-Lesconil. En un quart d'heure, de la 55ème à la 70ème, les Bigoudens ont été pris dans une bourrasque fatale, en encaissant trois buts. Cependant, ils ont été fidèles à leur image, celle d'une équipe se battant jusqu'au bout. Et leur finish fut des plus spectaculaires avec même deux franches occasions de Clément Le Bec de réduire le score à une unité. Au final, l'AS Plobannalec-Lesconil s'incline avec les honneurs 1-3 face à Vitré. Les réactions des joueurs sur ce match.
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Alex Duprat, milieu de Plobannalec: " Nous sommes forcément déçus. On finit tous rincés cette rencontre. Une grande majorité d'entre nous ont fini avec des crampes. Déjà, à la mi-temps, ça commençait à tirer. Nous avons été pris dans la vitesse en début de seconde mi-temps. Malgré tout, nous ne sommes pas loin. On regrette de pas avoir mis ce second but qui nous aurait poussé dans une fin de match à suspense. On retiendra une belle fête commune avec les bénévoles et supporters. Grand coup de chapeau à eux!"
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Julien Lucas, défenseur de l'AS Plobannalec-Lesconil: " C'était compliqué! Nous les avions bien bloqués en première mi-temps, notamment dans les espaces. Nous avons payé ses efforts au début de seconde mi-temps. Dans les jambes, nous étions cuits. Après, au mental, nous étions forts. C'est une caractéristique de notre équipe. On ne lâche rien, jusqu'à la fin. Nous n'avons pas baissé les bras et on peut même regretter d'avoir raté le 2-3"
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Clément Le Bec, milieu de terrain: " C'est dommage qu'on se réveille trop tard. On prend trop vite le premier but. Il n'y a pas trop de regrets à avoir, cependant. Nous avons deux à trois occasions de revenir. Mon situation devant le but à la 84'? Sincèrement, je passe à rien. Si je la tacle, elle va dans le but. Le défenseur me devance. Si elle avait été un peu plus forte, je la mettais à coup sûr. Et à la fin, le gardien me la claque in-extremis. C'était très sympa. la fête a été belle avec l'appui de tous nos supporters"
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Ronan Biger, attaquant de l'AS Vitré: " Nous avons eu les pires difficulté à trouver de l'espace dans leur défense en première mi-temps. A 0-0, nous n'avons pas paniqué. Nous avons fait la différence en un quart d'heure. Nous nous sommes fait peur sur la fin. Ils jouaient le match de leur vie. Et on l'a senti sur cette fin de match. Pour moi, c'est très fort de revenir à Quimper. Ma grand-mère, Victorine, habitait juste derrière le stade de Penvillers. Mon père, Raymond a été le premier président de la section féminine à Quimper. Je leur dédie mon but et la qualification"