Les Béliers de Kemper, dans un trou de souris, s'accrochent à leur première place du groupe
Portés par leur objectif de maintenir la première place de leur poule de Leaders Cup, afin de recevoir, ce samedi après-midi, à Michel Gloaguen, les Béliers de Kemper jouaient leur dernier match à Nantes, qui pouvait en cas de victoire supérieure de 7 points, les empêcher de ravir la première place. L’équation était connue. Elle se complexifiait pour Quimper, avec les absences au départ de Jimmy Djimrabaye et Junior Etou. A 8 joueurs, les visiteurs ont tenu le joug jusqu'à la 29ème minute quand Gary Chathuant décrochait deux arcs derrière le demi-cercle extérieur (70-58, 30'). Se battant jusqu'au terme, avec David Jackson, en phare éclairant, Quimper concède sa première défaite de la saison, à Nantes. Mais celle-ci est synonyme de la première place du groupe en tenant une défaite de moins de 7 points (80-75). Par ricochet, les Béliers recevront en quart de finale, ce samedi après-midi, à 15, à Michel Gloaguen. Comble du destin, ça sera encore Nantes, pour la version 3.

Jules Rambaut et les Béliers de Kemper se qualifient en première place de leur poule de Leaders Cup.
En rythme, Nantes partait dans ce match avec une ambition d’élever le rythme. A 6-0, en entame, Quimper convenait aussi de ce type offensif, écourtant les possessions de balle. De suite, l’impact de David Jackson était des plus évidents. A chaque fois, dans le bon sens, il donnait une assise à cette équipe expérimentale quimpéroise, où le meneur, Charly Ponthens avait été décalé sur le poste 2/3.
Les Ligériens savaient la richesse de jouer à l’intérieur avec ce Ludovic Negrobar, à la belle moisson aux rebonds et à l’avantage de la taile sur les Quimpérois (23-22, 10’).
Parti sur des bases élévées, Quimper maintenait encore cette cadence en trouvant des relais avec le pivot, Ryan Reid et Charly Ponthens. Nantes n’arrivait pas à prendre le large de la rencontre. Quimper se mettait dans l’aspiration des Ligériens privés d’une série décisive pour l’instant (44-42, 20’).
A l’usure de la rencontre, Nantes tissait sa toile aspirante aux rebonds offensifs. Allant chercher les Quimpérois, dans une zone press haute, les locaux continuaient leur travail de sape pour accroître le score et faire ce break nécessaire. Quimper souffrait, cassé dans leur élan offensif, seule bouée de sauvetage possible à ce moment (57-49, 25’). Ryan Reid, à 3 fautes, Jules Rambaut, idem, les visiteurs se fragilisaient dans le secteur intérieur.
Les percussions du meneur Smith était à vrai dire dans ce but recherché (57-53, 27’). Sans liant collectif, Nantes n’arrivait pas à creuser un avantage qui pourtant leur tendait les bras dans ce troisième acte. Dans la dernière minute, Gary Chathuant avait cependant porté deux coups foudroyants par deux tirs à trois points pour marteler le premier break de cette rencontre si serrée jusqu'à alors (70-58, 30').
Discret sur ce match, Thibault Desseignet sortait de sa boîte pour élargir l'avance nantaise (76-62, 36'). Quimper n'avait plus de réserves perclu dans les fautes intérieures, ou sur l'usure offensive de ses leaders d'attaque. En fin de match, le baroud d'honneur pour faire glisser en-dessous de la barre des 7 points, sonnait le vrai intérêt de cette fin de match avec les paniers de Jackson et Varanauskas (80-72, 39'). Ce courage et panache payaient et avaient toute sa saveur en abaissant l'écart final à cinq points (80-75).